One-shot. Yaoi. Atobe aime titiller Tezuka. Mais Tezuka n'aime pas quand on le titille, et montre à Atobe ce qu'est le VRAI titillage ;p
Auteuse : Babel
Titre : Titillage Base : Prince of Tennis Genre
: One-shot, Yaoi, Kiriban pour Eleawin Couples :
TezuAto Résumé : Atobe aime titiller Tezuka.
Mais Tezuka n'aime pas quand on le titille, et montre à Atobe
ce qu'est le VRAI titillage ;p Disclaimer : Ni Tezuka ni
Atobe ne m’appartiennent… Mah, de toutes façons,
c’est Kaidoh que je veux moi v.v
TITILLAGE
Atobe
aimait titiller.
Mais attention, Ore-sama avait une façon
toute particulière de titiller. Loin de la provocation
outrageuse d’Oshitari et Muhaki, il le faisait en finesse,
avançant doucement dans l’esprit de ses victimes jusqu’à
ce qu’elles succombent à son charme.
Il aimait
voir les gens gênés par son comportement. Leur malaise,
leur embarras suivis de leurs rougissements, lui apportaient une
satisfaction toute particulière.
Cependant, ce qu’il
aimait encore plus, c’était quand la personne sur
laquelle il usait de ses charmes lui résiste. Quand il devait
utiliser tout son art pour arriver à engendrer la plus minime
des réactions.
C’est pour cela qu’il aimait
tant titiller Tezuka, le jeune capitaine était celui qui lui
avait résisté le mieux, et cela, dans tous les
domaines.
Que ce soit sur un court de tennis ou dans la vie,
Tezuka était la cible idéale.
Séduisant
et distingué, le capitaine de Seigaku n’avait pas son
pareil pour cacher ce qu’il ressentait derrière une
épaisse froideur.
Cœur glacé dont Atobe
n’avait qu’une seule envie, arriver à le faire
fondre et avoir son plus grand adversaire à ses pieds.
C’est
dans ce but qu’il n’arrêtait pas son manège
autour de lui, profitant de toutes les occasions possibles pour
flirter habilement avec lui.
Un sourire charmeur d’un
côté, une parole enjôleuse de l’autre, un
regard un peu trop insistant par ici, une poignée de main
durant un peu trop longtemps par là, le tout saupoudré
de caresses déguisées en accidents et de sous-entendus
habilement menés.
Chaque jour, il aimait voir les
progrès qu’il faisait auprès de sa victime
préférée.
Il observait minutieusement la
gêne se manifester par des rougissements de plus en plus
prononcés et se délectait des moments où les
caresses étaient rendues instinctivement par le corps du
capitaine opposé, contre la volonté même de
celui-ci.
Il appréciait tout particulièrement
l’expression mi-désespérée, mi-colérique
de Tezuka quand il se rendait compte que leurs peaux se frôlaient
plus que nécessairement.
Il sentait que sa proie était
à point, qu’elle allait bientôt lâcher prise
et se jeter à ses pieds pour le supplier de cesser son petit
jeu. Bien sûr, il serait déçu que cela arrive
aussi tôt, mais les choses plus sérieuses qui
commenceraient après ça compenseraient entièrement
la perte de ce divertissement.
Il le savait, aujourd’hui
serait le jour où il ferait craquer Tezuka.
La
découverte du fait que le capitaine ennemi accompagnait
quelques fois ses coéquipiers aux terrains de tennis publiques
avait été une véritable bénédiction
pour son projet.
Il ne lui avait pas fallu longtemps pour
découvrir l’emploi du temps du buchou de Seigaku, grâce
à ses sources d’information particulièrement
efficaces. Notamment celle des tensaïs des deux équipes
qui s’étaient trouvés une passion commune pour la
torture (et plus particulièrement celle mentale) et qui
n’avaient pas hésité une seconde à le
renseigner quand ils avaient compris son manège.
Ces
même prodiges allaient de nouveau lui venir en aide en lui
permettant de rester seul avec le capitaine de Seigaku à la
fin de leur entraînement, trouvant des excuses pour que les
autres joueurs ne rentrent plus dans les vestiaires.
Tezuka
sortait de la douche quand il se rendit compte de l’absence des
autres joueurs. Il fronça un sourcil suspect, se demandant ce
que les énergumènes de son équipe avaient encore
bien pu inventer. Mais il ne s’en inquiéta pas plus,
habitué à force. Il se rhabilla tranquillement, pas
pressé de sortir des vestiaires pour constater les dégâts
sûrement présents dehors. Il finissait de reboutonner sa
chemise quand il sentit un mouvement derrière lui.
Il
se retourna pour tomber nez à nez avec un spectacle des plus…
attrayant.
Son regard tomba sur un torse à la peau
pâle, scintillante de gouttes, provenant de la chevelure encore
humide, et coulant le long des muscles bien dessinés. Il
devina aisément les abdominaux formés par des années
d’entraînement, surmontés de pectoraux
harmonieusement symétriques. Des bras fins mais puissants
remontaient jusqu’au visage, où les mains frottaient les
cheveux à l’aide d’un serviette éponge
blanche, contrastant avec le châtain de la chevelure que l’eau
assombrissait.
Il se douta que le jeune homme avait remarqué
son observation méticuleuse mais il ne pouvait s’en
empêcher, son regard étant inexorablement attiré
vers les formes agréables du corps qui se présentait
devant lui. Il prit conscience du sourire satisfait de son vis-à-vis
mais son esprit était si absorbé par sa vision qu’il
n’en tint pas compte et suivit le trajet d’une goutte
naissant dans le creux du cou pour glisser le long de la clavicule,
traverser lentement le torse imberbe en suivant les contours marqués
des muscles, jusqu’à atteindre le creux des reins où
elle mourut subitement absorbée par la serviette, attachée
de manière lâche autour de la taille fine.
Inconsciemment, il maudit ce tissus d’être sur la voie et
de lui gâcher la vue avant de se rendre compte de la dérive
de ses pensées et de se ressaisir subitement. Reprenant de sa
contenance, il se redressa légèrement et détourna
le regard, non sans apercevoir le sourire moqueur que l’autre
homme lui portait.
Il se leva et allait sortir pour ne pas
perdre plus la face que ça quand une voix profonde
l’interpella.
- Tezuka.
Il stoppa et se tourna
vers celui qui venait de l’appeler, baissant légèrement
les yeux pour ne plus se perdre dans la contemplation mais, sans
qu’il ne s’en rende compte, son regard chercha à
admirer les jambes bien proportionnées qui lui faisaient
face.
- Qu’y a-t-il Atobe ? Répondit-il de son
ton habituel, exempt de toutes les émotions qui faisaient rage
en lui.
Le châtain ne lui répondit rien mais se
rapprocha sensiblement de lui, laissant tomber voluptueusement la
serviette ayant servit pour ses cheveux sur le banc où le
capitaine de Seigaku se trouvait seulement quelques secondes
avant.
Celui-ci ne put s’empêcher d’avoir un
léger mouvement de recul alors que cet éphèbe
presque nu venait lentement vers lui.
- Je te fais tant
d’effet que ça ? Se moqua Atobe avec un air tout ce
qu’il y a de plus satisfait sur le visage.
Tezuka garda
un air volontairement inexpressif, ayant appris depuis longtemps
comment ne pas exposer ses sentiments, faculté indispensable à
tout capitaine qui se respecte avec une équipe telle que la
sienne.
- Je ne vois pas de quoi tu veux parler.
Il
savait bien qu’il avait été grillé à
mâter juste avant mais il avait quand même un minimum de
fierté pour ne pas se l’avouer aussi vite.
- Te
te te... Franchement Tezuka, je t’aurais cru meilleur menteur
que ça... Répliqua le châtain en avançant
un index joueur jusque dans le col entrouvert de la chemise,
caressant doucement la peau douce qu’il y
trouva.
Immédiatement, une prise solide l’attrapa
au poignet et le repoussa.
- Que crois-tu faire ?
Un
peu surpris de ce revirement soudain, Atobe n’en perdit pas
moins son sourire, sûr de ses progrès dans
l’envahissement de l’esprit de Tezuka.
- Ce que je
fais ? Je remplis un de tes fantasmes, non ?
Ne s’attendant
pas à une telle réponse, le buchou de Seigaku n’arriva
pas à contenir le léger rougissement qui lui vint aux
joues, ceci pour le plus grand ravissement d’Atobe. Il s’avança
à nouveau, cette fois-ci jusqu’à ce que leurs
deux corps se frôlent. Son doigt reprit sa place dans le col
mais descendit légèrement jusqu’à
atteindre le premier bouton de la chemise qu’il tritura
doucement alors qu’une de ses cuisses remonta effleurer
doucement celle de Tezuka.
Bien conscient que Keigo n’était
vêtu en tout et pour tout que d’une simple couche de
tissu éponge, Tezuka luttait pour garder un minimum de sang
froid. Résistance qui fut mise à rude épreuve
quand il sentit le bassin du châtain se coller au sien et une
cuisse encercler progressivement une des siennes. Il posa une main
sur le torse de Keigo pour pouvoir le repousser avant de craquer mais
celui-ci l’attrapa de son autre main encore inoccupée et
la porta à sa bouche. Kunimitsu vit avec effroi Atobe lécher
un à un ses doigts, puis en prendre un en bouche qu’il
commença à suçoter.
C’en fut trop
pour son pauvre esprit qui en oublia immédiatement toute
notion de fierté ou de contenance, submergé par les
hormones qui affluaient en trop grand nombre.
Il enlaça
le châtain et le plaqua contre lui avant de poser brutalement
ses lèvres sur les siennes, forçant de sa langue un
passage que son harceleur fut bien obligeant à lui ouvrir.
Il
était enfin arrivé à ses fins. Tezuka venait de
craquer de la plus délicieuse des façons. Il savourait
sa victoire dans ce baiser que le capitaine adverse lui prodiguait
avec talent, baiser qui lui donnait de lents frissons glacés
le long de la colonne vertébrale mêlés à
d’agréables vagues de chaleur dans tout le corps.
Il
s’agrippa à la chemise de Kunimitsu, cherchant à
se serrer d’avantage contre le corps désirable et désiré
de sa proie, acte qui fut récompensé par le déploiement
des mains de Tezuka qui commencèrent à caresser sa peau
offerte.
Quand elles atteignirent la courbe des reins, elles
jouèrent quelques temps avec le rebord de la serviette,
échauffant tous ses sens, avant de plonger sous celle-ci et de
masser doucement les fesses douces et fermes.
Atobe soupira
alors dans le baiser et entama inconsciemment un léger
mouvement du bassin, ne laissant plus aucun doute à Tezuka sur
son état d’excitation selon l’érection déjà
conséquente que la serviette ne cachait plus que
difficilement.
Le baiser vint à se rompre et le
capitaine de Seigaku s’attaqua alors au cou de son rival de
tennis, s’appliquant soigneusement à mordiller et
suçoter la peau tendre jusqu’à y laisser un suçon
alors que ses mains remontaient jusqu’aux hanches.
Keigo
tremblait de désir et l’avancée des mains de
Tezuka vers la partie la plus sensible de son anatomie en ce moment
n’y était pas pour rien.
Mais il fut surpris de
sentir les mains quitter sa peau pour se poser sur ses bras. Il lança
un regard surpris à Kunimitsu qui ne lui répondit que
par un sourire avant de le repousser gentiment vers
l’arrière.
Plongé dans l’incompréhension
la plus totale, il ne sut pas comment réagir quand il vit le
buchou de Seigaku remettre tranquillement en place sa chemise et se
diriger vers la porte. Il ne reprit assez ses esprits que quand il le
vit poser sa main sur la poignée.
- Te… Tezuka
!
Le jeune homme ouvrit la porte avant de se tourner vers
lui.
- Chacun son tour, répliqua-t-il avec un sourire
digne des siens avant de s’en aller en refermant la porte
derrière lui.
Quelques secondes s’écoulèrent
avant qu’Atobe n’assimile pleinement l’information.
Il venait de se faire avoir, lui. Il venait de se faire avoir comme
le premier des cons. Et par sa propre proie en plus.
Un
hurlement inhumain put alors se faire entendre dans tout le quartier,
faisant frissonner les quelques joueurs qui profitaient encore des
terrains de tennis de par la rage et la frustration qu’il
contenait.
OWARI
Babel : Et valàààà
! J’espère que ça te plaira Ele ;p Atobe :
C’est quoi cette fic ! èé Babel : Bah…
Une fic sur toi Atobe : Je comprends que l’on veuille écrire
sur ma magnifique personne mais qu’est-ce que c’est que
cette fin ! Babel : Bah… C’est le pourquoi du comment
cette fic a été un vrai délice à écrire
! XD Atobe : è.é outré Babel : XDDD
morte de rire
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