Prince of Tennis/ OshitariAtobe/ LL meutique XD
/NdR/ Attention : lemon ^^
Titre : Un amour de placard Auteuse : Babel
Source : Prince of tennis Genre : PWP
LEMON Couple : OshitariAtobe Disclaimer : Pas na
moi ^.^
UN AMOUR DE PLACARD
- Oshitari,
oublierais-tu où nous sommes ? Fit une voix profonde quelque
peu haletante. - bien sur que non, je peux même te dire que
nous sommes dans ce que l'on peut appeler communément un
placard à balais. - Et tu peux m'expliquer ce que nous
faisons dans ce placard à balais ? - Ai-je vraiment besoin
de te l'expliquer ou puis-je plutôt te le montrer par des
gestes ? Lui susurra-t-il à l'oreille, une de ses mains
glissant irrémédiablement sous le tissu de la chemise
de son partenaire. - Arrête ça ! Nous n'avons pas le
temps pour ce genre de choses maintenant, répliqua le receveur
de caresses d'un ton se voulant décidé mais dont
l'effet se vu gâcher par le petit couinement qui suivit les
paroles quand la main atteignit un des tétons et le pinça
légèrement. - Bien sûr que si nous avons le
temps, nos cours ne commencent que dans une heure, fit-il avant de
prendre une moue de réflexion. Quoique, tu n'as pas tord, cela
risque de faire un peu juste. - Oshitari ! S'exclama son ami. Ce
n'est pas ce que je voulais dire, tu le sais très bien. Nous
aurons tout le temps de faire ce genre de choses plus tard, chez moi.
Alors sors-nous de ce trou à rats indigne de ma personne ! -
Tu sais que tu n'es pas drôle quand tu réagis comme
cela, Keigo. Je suis sûr que Muhaki apprécierait ce
genre d'endroit, lui. - Oserais-tu me comparer à ce singe
bondissant !?! - Jamais je n'oserais cela, tu le sais bien. Je
disais juste qu'il n'aurait pas hésité à dire
oui s'il s'était trouvé à ta place... - Tu
ne m'auras pas avec ce genre d'arguments enfantins, Yuushi. -
Oooh, aurais-tu enfin appris mon prénom ? Sourit le prodige de
Hyotei de son sourire le plus amusé.
Atobe atteignit
une belle couleur cerise quand il se rendit compte de ce qui lui
avait échappé.
- Je ne vois pas pourquoi je ne
connaîtrais pas ton prénom, après tout, nous
sommes... amants, n'est-ce pas ? Essaya-t-il de se rattraper tant
bien que mal. - Mais bien sûr que nous le sommes. Je vais
d'ailleurs te le prouver à nouveau puisque tu sembles encore
avoir des doutes sur cela, ajouta-t-il en poussant son capitaine
contre le mur et en se collant contre lui le plus possible, ce qui
n'était pas dur vu l'étroitesse de l'endroit où
ils se trouvaient. - Oshitari, je t'ai déjà dit
qu...
Il ne put continuer sa phrase, le prodige s'étant
emparé de ses lèvres par les siennes et l'embrassant
fougueusement.
Toutes idées de résistances
furent chassées de son esprit et ce fut avec plaisir qu'il
accueillit la langue de son partenaire quand celle-ci glissa contre
ses lèvres pour demander
Une partie de son esprit lui
rappela qu'il était sensé batailler pour la dominance
du baiser, ne serait-ce qu'un minimum, par honneur, mais le plaisir
qu'il prenait à se laisser aller complètement dans
l'étreinte d'Oshitari supplanta totalement cette petite voix
et il se détendit entièrement, laissant le soin à
son amant de le surprendre à l'aide de nouvelles caresses
buccales.
Une vague de chaleur le submergea quand les mains
d'Oshitari passèrent à nouveau sous sa chemise et
caressèrent son abdomen et sa poitrine, glissant amoureusement
contre la peau douce, redessinant les muscles finement ciselés.
Le brun continuait l'exploration de ce corps qu'il
connaissait déjà par cœur, s'amusant des
gémissements et petits cris, que leur baiser étouffait,
et des mouvements instinctifs des muscles qu'il titillait de ses
doigts agiles.
Rompant le baiser, il plongea son visage dans
le cou de Keigo et y embrassa la peau fragile, et surtout sensible,
qui recouvrait la jugulaire.
Tel un vampire jouant avec sa
proie, il la mordilla doucement, arrachant des couinements de désirs
à son partenaire qui lui ravirent l'oreille.
Submergé
par le plaisir, Atobe ne se rendait pas compte des sons qu'il faisait
et ne pouvait que s'agripper à la chemise de son amant, aussi
désespérément qu'un noyé se tenait à
la bouée assurant sa survie.
Un a un, Oshitari
déboutonna la chemise immaculée qui faisait encore
barrage entre lui et la peau laiteuse de son partenaire.
A
chaque bouton enlevé, sa bouche arpentait de sa langue un pan
de plus de la poitrine imberbe et musclée de son capitaine. Il
s'attarda sur les tétons dressés, les mordillant
délicatement alors que ses mains glissèrent jusqu'à
la ceinture du pantalon qu'elles enlevèrent adroitement.
-
A... Attends ! Fit Atobe en repoussant son assaillant par les
épaules. - Qu'y a-t-il ? Répondit son partenaire en
levant un sourcil surpris.
Sans lui répondre, le
capitaine commença à déboutonner à son
tour la chemise encore fermée qui les séparait.
-
Il semblerait que tu aies changé d'avis finalement, murmura
Oshitari avec son éternel sourire narquois, satisfait d'être
arrivé à ses fins. - Tais-toi et embrasse-moi,
répliqua-t-il en passant ses mains le long du dos musclé
de son coéquipier. - Oui buchou, sourit Yuushi avant
d'accomplir sa mission et de poser ses lèvres sur les siennes.
Lentement, de façon suave, il mêla sa langue à
celle de son amant qui se blottit contre son corps du plus qu'il le
pouvait.
Les peaux de leurs torses mis à nu frottaient
agréablement l'une contre l'autre, créant de longs
frissons qui remontaient le long de leurs colonnes vertébrales
malgré la chaleur qui les étreignait.
Ils
pouvaient chacun sentir l'érection de l'autre qui frôlait
la leur à travers le tissu de leur pantalon.
Alors que
Keigo caressait le dos de son amant, ses mains glissant sur les
omoplates et courant le long des bosses de la colonne vertébrale,
ses doigts allant jusqu'à se perdre à la limite de la
ceinture, jouant à passer sous celle-ci, titillant son
partenaire en n'y allant jamais franchement, celui-ci passa une de
ses mains contre son flanc droit, caressant la peau douce alors que
l'autre ouvrit le pantalon et s'y insinua pour aller caresser la
virilité tendue.
Les mains du châtain se
crispèrent dans son dos, ses ongles s'enfonçant dans la
peau tendre des reins.
La douleur ne gêna pas Oshitari,
au contraire, elle attisa ses sens et le fit accélérer
le mouvement sur le membre de son amant, alternant les va-et-vients
avec des pressions inconstantes qui rendaient son partenaire fou de
désir.
Atobe se perdait complètement dans les
sensations que le baiser et les mains de Yuushi lui apportaient, ses
doigts plantés dans le dos de son coéquipier étant
son seul lien avec la réalité, lui rappelant la
personne qui l'envoûtait de ses charmes, qui lui appartenait
comme il lui appartenait.
La main experte d'Oshitari finit
par lui apporter une telle jouissance qui le fit se cambrer et cogner
le haut de son dos contre le mur froid derrière lui, lui
apportant un contraste saisissant avec la chaleur qui semblait lui
couler dans les veines.
Il finit par reposer son dos entier
contre le mur, son visage trouvant naturellement sa place dans le cou
de son amant, ses mains se reposant contre ses hanches et caressant
doucement la peau maltraitée du bout des doigts.
Le
tensaï de Hyotei l'enlaça de ses bras, en passant un
entre le mur et le dos chaud de son capitaine, faisant glisser
l'autre le long du corps de son partenaire jusqu'à ce qu'il le
soutienne légèrement de par en dessous de la
cuisse.
Ils restèrent ainsi un moment avant qu'Atobe ne
se remette assez du contre-coup du plaisir pour sentir contre lui
l'érection lancinante de son coéquipier frottait contre
sa hanche, toujours enveloppée de la gangue de tissu du
pantalon.
Il souleva légèrement sa cuisse qui
était soutenu par la main d'Oshitari et entoura la jambe de
son amant de la sienne, pressant le membre dressé contre le
sien qui ne tardait pas à reprendre le même état.
Oshitari lui sourit de son sourire habituel, que l'on pouvait
largement qualifier de pervers et qui montrait qu'il avait une idée
derrière la tête. Loin de s'en méfier pour une
fois, Keigo lui rendit un sourire comparable, pressé de savoir
ce que son partenaire avait bien pu trouver pour pimenter un peu plus
ce moment.
Enlevant sa ceinture lentement, le brun retira à
son tour son pantalon et sous-vêtement, libérant son
sexe tendu.
Il se rapprocha ensuite de son amant jusqu'à
ce que leurs corps soient le plus collés possible et sans le
prévenir, l'attrapa à la taille et le souleva
légèrement.
Comprenant immédiatement le
mouvement, Atobe passa rapidement ses deux jambes autour de ses
hanches et les serra de façon à ne pas glisser,
entourant aussi le cou de son partenaire de ses bras pour s'assurer
une meilleure stabilité.
Yuushi fit quelques pas vers
l'avant, de façon à ce que le dos du châtain soit
à nouveau posé contre le mur et que le poids qu'il
devait porter soit moindre.
De par leurs positions, leurs
deux virilités frottaient l'une contre l'autre, attisant leurs
nerfs par vagues de chaleur mêlée de plaisir.
Oshitari
soutenait les cuisses de son amant pour ne pas le laisser tomber et
le calla un peu mieux de façon à pouvoir glisser une de
ses mains jusqu'à ses fesses.
Il introduisit d'abord un
doigt en lui, commençant un petit mouvement de va-et-vient de
ses hanches, permettant un meilleur frottement de leurs sexes l'un
contre l'autre, faisant oublier à son amant la douleur de la
pénétration.
Après l'avoir proprement
préparé, il retira ses doigts et, le soulevant un peu
plus pour avoir meilleur accès, il le pénétra
doucement, profitant pleinement des sensations du changement de
pression autour de son sexe.
Quand il fut entièrement
en lui, il stoppa un moment pour s'habituer aux nouvelles
sensibilités que cette position qu'ils n'avaient encore jamais
essayée apportait.
Lorsque Oshitari commença à
se mettre en mouvement, Atobe crispa ses bras contre sa nuque, cette
posture permettant à son amant d'atteindre presque
immédiatement son point sensible.
Rapidement, leur
rythme s'accéléra, le châtain remuant du bassin
en rythme avec les poussées de son amant.
Ils
s'embrassèrent sauvagement, emportés par la passion qui
les traversait tous deux, leurs langues bataillant violemment l'une
contre l'autre et explorant les bouches qu'elles connaissaient déjà
par cœur, alors que leurs corps semblaient fusionner en un seul
et même brasier de jouissance.
Leurs corps couverts de
sueur glissaient l'un contre l'autre en un rythme rapide qui les mena
bientôt au bout de leur résistance.
Le châtain
se libéra le premier, vite suivit de son amant qui ne put
résister quand les muscles internes de celui-ci se
contractèrent plus fortement sous le coup du plaisir.
Ils
s'écroulèrent l'un sur l'autre quand leurs muscles se
relâchèrent brusquement après tant d'effort.
Keigo s'accrochant toujours au cou de Yuushi, tous deux
haletaient fortement, l'effort ayant été violent mais
la récompense de tout cela ayant été largement à
la hauteur.
Ils restèrent ainsi un moment sans bouger,
récupérant un minimum de force avant d'essayer de se
relever, sachant pertinemment que leurs jambes n'auraient pas
supporté leur poids s'ils essayaient immédiatement.
Quand ils se sentirent prêts, ils se relevèrent
difficilement et s'aidèrent l'un l'autre à s'habiller,
prodiguant quelques caresses quand l'occasion se présentait.
Une fois présentables, ils ressortirent de leur
placard à balais et se dirigèrent vers leur prochaine
salle de cours.
Un oeil attentif aurait pu remarquer qu'ils
avaient tous deux quelques difficultés à marcher.
**********
A la fin des cours, l'équipe
de Hyotei se réunit pour leur entraînement quotidien.
-
Cours A, double, Oshitari-Muhaki contre Ohtori-Shishido. - Hai
buchou, répondirent en cœur les joueurs.
Ils se
déployèrent sur le court et commencèrent à
jouer.
Immédiatement, Gakuto remarqua que quelque
chose n'allait pas avec son partenaire de double...
Il
semblait souffrir d'une certaine faiblesse au niveau des cuisses,
faiblesse qui ne fit que s'accentuer au cours du match jusqu'à
ce que les jambes du tensaï ne flanchent et qu'il ne s'écroule
à terre.
Ohtori se précipita vers le filet pour
voir ce que son ami avait.
- Oshitari-san, daijobou ? -
Oui, oui, tout va bien, le rassura-t-il en se relevant.
Gakuto
ne pouvait décemment pas laisser passer une telle chance
d'embarrasser son coéquipier. Ce genre d'occasion était
si rare avec lui.
- Il va parfaitement bien, il a juste
sûrement du trop jouer avec Atobe, fit-il en accompagnant son
propos d'un clin d’œil et d'un sourire plus que
suggestifs. - Oh mais c'est génial ça si
Oshitari-san s'entraîne avec Atobe-san ! S'écria Ohtori
avec un grand sourire tout innocent.
Muhaki dévisagea
son ami, se demandant comment quelqu'un d'aussi naïf que lui
pouvait encore exister sur terre, avant de se mettre à pouffer
de rire.
Ohtori se tourna vers son partenaire de double avec
un air interrogatif, cherchant à comprendre ce qu'il avait pu
dire de si drôle.
- Je t'expliquerais plus tard...
Beaucoup plus tard, lui répondit Shishido en poussant un gros
soupir presque désespéré alors que, de l'autre
côté du filet, Oshitari massait doucement ses cuisses
endolories et que Gakuto se roulait finalement à terre de
rire.
FIN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! XD
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