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Dark's eleven 5 21/10/2005 - Lu 543 fois
Fic inspirée par le film Ocean's Eleven. Que je refais à ma sauce. Yaoi. CrossOver Full Metal Alchemist, Saiyuki, DN Angel, GetBackers, .hackSIGN... entre autres.


Titre : Dark's Eleven.
Auteuse : Mélie, à plus d’une heure de matin pour l'idée.
Séries : DN Angel, Lawful Drug, Get Backers, .hack, Full Metal Alchemist, et Saiyuki… à la base^^
Genre : En langage courant on appelle ça un délire. Sinon on appelle l'asile.
Couples : Oh là là… (yaoi).
Note : Oh là là…

Dédicace : A tous les fans de ces séries, de ce film, et à ceux qui ont le courage de lire cette fic.

V. On se déguise

Hakkai soupira de soulagement lorsque Dark appela pour lui signaler que tout s'était déroulé sans problèmes. Ils avaient du néanmoins avoir quelques petites frayeurs car le voleur parlait très vite, mais sans doute rien de grave.
L'informaticien alluma son ordinateur et se connecta au réseau du dénommé Krad, le propriétaire des trois casinos.
A présent, il contrôlait tout. Tout un système réputé imprenable. Vraiment chouette.
Il songea à téléphoner à Gojyo, mais ce n'était pas la peine, il devait sans doute être déjà prévenu. De toute manière, ils se revoyaient tous le lendemain.
Ils allaient devoir faire les boutiques.


Le rendez-vous était devant le centre commercial. Pour une fois, Hakkai et Gojyo arrivèrent les premiers. Ils en firent le tour, remarquant qu'ils auraient du choix : il y avait bon nombre de boutiques de vêtement.
En fait, Hakkai n'avait pas besoin de venir, n'ayant pas de tenue à acheter. Mais Dark lui avait confié une mission : surveiller que l'homme aux cheveux roses ne mettrait pas la pagaille dans le centre commercial.
Kurodo Akabane ne tarda pas à arriver. C'était avant tout pour lui qu'ils étaient là. Ils allaient habiller leur Acteur.
Dark, Kakei et Saiga débarquèrent juste après lui. Le voleur donna quelques conseils à Saiga, également chargé d'une mission de surveillance, puis lui, le producteur et Kurodo entrèrent chez un tailleur.


Ce fut mémorable.
D'abord, il voulait savoir si c'était terminé toutes les cinq minutes. Ensuite, il y avait ce scalpel avec lequel il jouait pour passer le temps.
Les choses se calmèrent lorsque Shido entra dans la boutique pour voir le nouveau costume de son ami d'enfance.


Krim était venu seul, son frère ayant passé la nuit il ne savait où… ou plutôt si, il savait, mais le fait était qu'il avait oublié de venir le chercher.
Frère qui ne tarda pas à se montrer. Et bien entendu accompagné. Krim leva les yeux au ciel.
Il y avait quelque chose d'étrange avec le T-shirt que portait Kimblee… un T-shirt noir, avec écrit, à l'avant et à l'arrière, en rouge sanglant :
I want
. . .
Everything.
Krim tilta.
"Pourquoi Kimblee porte-t-il un T-shirt à mon frère? Murmura-t-il.
_ Il vaut mieux pour ta santé mentale que tu ne cherche pas à le savoir.
_ Merci Saiga. Je me sens beaucoup mieux. Eh, crétin! Ajouta-t-il à l'adresse de son frère. Oublie pas qu'il faut qu'on trouve…
_ … des costumes de serveur, de gardes du corps et d'infirmiers, je sais!"
Krim soupira. Une main se posa sur son épaule.
"Tu ne veux pas ta revanche?
_ Bonjour Sora. Je ne sais pas si c'est le moment.
_ Alors, tu veux rester sur une défaite?"
Le frère cadet se retourna brusquement.
"Jamais!"
L'acrobate sourit.


Shido éclata de rire.
"Ce n'est pas du tout, du tout lui!
_ C'est le but Shido, répondit Dark.
_ Je m'appelle… Reiji… Naoya."
Le Pickpocket eut une crise de fou rire et se serait sans doute étouffé si Kakei ne lui avait pas donné une grande claque dans le dos.
"Kurodo en beige… si j'avais su que je verrais ça un jour!"
En effet, le costume était beige. Et la métamorphose flagrante, même pour Dark et Kakei qui ne connaissaient pas Kurodo depuis longtemps. Ils avaient l'impression qu'il rayonnait. Et ce n'était pas tout à fait faux : le voir dans ce costume beige, lui qui n'avait jamais porté que du noir, faisait presque mal aux yeux.
Shido finit par se calmer et remarqua que Kurodo le fixait, droit dans les yeux.
Et il se souvint de la dernière fois qu'il avait vu son ami habillé en blanc.


Shido éclata de rire.
"Ce n'est pas du tout, du tout toi!"
Kurodo sourit.
"C'est le but, Shido chan."
Le plus jeune des deux garçons, un brun dont les longs cheveux étaient retenus par un bandeau, fixa son aîné d'un an, celui qui jouerait le "prince assez charmant" de la pièce de théâtre du lycée.
"Oh là là, pauvre princesse, elle va s'évanouir! Je plains sincèrement cette pauvre fille, quel choc… qui c'est déjà?
_ Je ne sais plus, répondit sincèrement le jeune comédien.
_ Remarque, elle te supporte à chaque répétition, ça devrait aller."
Ils sourirent. Kurodo vint s'asseoir à côté de Shido.
"Dis, tu n'es pas jaloux rassure moi?"
L'autre le regarda d'un air étonné.
"Ben… pourquoi?
_ Qu'il y ait une princesse dans la pièce, et que je sois son prince charmant.
_ Ben… non, non! Pourquoi je serais jaloux, Kuro kun?
_ De me voir avec une fille.
_ … c'est du théâtre, ce n'est pas réel. Et…
_ Exact. Tu es très sensé.
_ Et puis tu m'as dit que tu ne l'embrasserais pas. Mais pourqu…
_ Bien sûr. C'était la condition pour que je prenne le rôle.
_ … hein?
_ Voyons, je ne pouvais pas embrasser une fille, même pour de faux, alors que j'aime quelqu'un d'autre."
Tilt.
"Naon, Kurodo, tu es amoureux? De qui?
_ Je t'aime, Shido."
Tilt. L'adolescent se figea.
" C'est encore une blague, Kuro kun?
_ Non. Ce ne l'a jamais été."
Il prit une couleur rosée.
"… alors c'est vrai?
_ Oui."
Kurodo souriait.
"Tu es tout rouge, Shido chan…"
Il leva sa main et caressa la joue de Shido, puis rapprocha ses lèvres des siennes et…


"Shido chan, quelque chose ne va pas?"
Kurodo fit quelques pas en avant tandis que le pickpocket se ressaisissait.
"Si, si, Kuro kun, tout va…"
Il se rendit soudainement compte qu'il l'avait appelé de la même manière que quand ils étaient plus jeunes… et Kurodo aussi s'en était aperçu.
"Tu es tout rouge, Shido chan…"
L'Acteur avança jusqu'à avoir son visage tout près de celui de Shido, leva sa main, le caressa, rapprocha ses lèvres des siennes et…
Gojyo entra.
"Hey Dark! Krim et Sora se battent dans l'autre magasin!"
Le Voleur, qui s'appliquait jusque là à faire comme s'il était absent, se leva d'un bond.
"Quels… pfff… j'arrive."
Dans le même temps, Shido repoussa violemment Kurodo et sortit en courant de la boutique.

Krim tentait de rattraper Sora qui avait sauté en haut d'un carton et qui à présent se balançait de cintres en cintres.
"Hey, le singe, tu descends à la fin? Ou t'as peur de te battre?"
Sora sourit et une seconde plus tard fut derrière Krim. Le frère cadet voulut l'attraper, mais le temps qu'il se retourne l'autre n'y était plus.
"C'est bête, ça, remarqua l'acrobate d'un peu plus loin.
_ Tu ne fais que fuir!"
Et vive le coup de poing dans la figure. Krim se maudit.
Juste quand il arriva à attraper le bras de Sora…
"C'EST PAS BIENTOT FINI CE BORDEL!!!! Rugit le directeur du magasin.
_ Si si monsieur, fit Dark en prenant les deux combattants par le bras pour les traîner hors du magasin. Bon courage pour le rangement!
_ VOUS NE CROYEZ TOUT DE MEME PAS QUE VOUS…"
Si, ils le croyaient. Une fois que tout le monde, Shido manquant, se retrouva à l'autre bout du centre commercial…
"Kakei ne vous a pas dit qu'il avait une salle d'armes où vous pourriez vous battre tranquillement au lieu de nous créer des enmerdes?
_ Euh… non.
_ Non, confirma Sora.
_ Kakei…
_ Voyons Dark ils ne m'ont rien demander, comment pouvais-je deviner?
_ Franchement frangin tu me déçois. Tu déshonores la famille. T'as même pas réussi à lui mettre un seul coup?
_ La ferme, Greed.
_ Tu sais c'est mal parti pour toi si tu te laisses dominer si tôt."
Krim ferma les yeux et compta jusqu'à cinq.
A cinq, il poussa un cri de rage et se jeta sur son frère pour l'étrangler.

Shido claqua la porte de l'appartement et s'affala sur un fauteuil. Le répondeur clignotait.
"Vous avez deux nouveaux messages.
_ Bonsoir, c'est Hakkai. J'ai cru comprendre que Gojyo t'avait embêté…
_ Même pas vrai!
_ S'il te plaît Gojyo je suis au téléphone. Désolé, j'ai arrêté de le surveiller cinq secondes parce que j'ai repéré le nouveau modèle Microsoft XP et…
_ Je suis juste allé voir dans l'autre magasin où les deux gus se battaient! Fallait bien que je prévienne Dark!
_ Bref, j'espère que tu ne lui en veux pas, il ne pensait pas à mal.
_ Ouais, c'est vrai. Et si tu pouvais dire à ton petit ami de ne pas me tuer ce serait bien aussi…
_ Gojyo.
_ Ben je vais pas dormir de la nuit sinon… ah mais tu pourrais res…
_ Oui?
_ … non rien ça ira.
_ Sûr? Si je epux…
_ Hakkai, tu as oublié de couper le téléphone.
_ Fin du nouveau message."
Shido l'effaça directement et écouta le suivant.
"Alors alors aloooooooooors? retentit la voix de Saiga. Il doit déjà t'avoir rejoint là nan? C'était comment hein?
_ Saiga, laisse-moi le téléphone s'il-te-plaît, j'aurais besoin de parler à Shido.
_ D'accord je te… oh, tiens… clic."
Sans doute Saiga avait-il raccroché involontairement. Ou plutôt volontairement.
Shido soupira. Non, Kurodo n'était pas venu.
L'appartement était vide d'habitants, à part lui. Il n'avait pas de place pour des animaux… après le casse, il s'achèterait une maison avec un immense jardin et aurait avec lui quatre chats, trois chiens, deux perroquets et un psychopa… hum.
Le téléphone sonna. Le pickpocket décrocha.
"Oui?
_ C'est encore Kakei. Siaga avait raccroché. Petite erreur de manipulation sans doute. C'est un être perturbé.
_ Dis plutôt que c'est toi qui me perturbe avec ta manie de te balader en peignoir quand nous ne sommes que tous les deux.
_ Soit. Oui, Shido…
_ Désolé pour cet après-midi. De vous avoir laissé en plan. J'ai perdu les pédales.
_ Ne t'inquiètes pas pour cela.
_ Chacun a trouvé les vêtements dont il avait besoin?
_ En fait, non.
_ . . . que s'est-il passé?
_ Kurodo est le seul à être reparti avec son costume. Nous n'avons pas eu le temps d'en prendre un pour toi. Greed et Krim se sont fait interdits de séjour dans la seul boutique où ils auraient pu trouver ce qu'ils cherchaient. Sora s'est souvenu qu'il avait déjà ce qu'il lui fallait, idem pour Kimblee. Gojyo s'est également fait virer d'un magasin : il a insulté le vendeur.
_ Pourquoi?
_ Gojyo a cru qu'on voulait l'arnaquer parce qu'il a les cheveux roses.
_ Ah… comment on fait alors?
_ Pour Kurodo, Sora et Kimblee, c'est bon. Hakkai n'avait besoin de rien lui non plus.
_ C'est vrai qu'il n'a pas besoin de se déguiser.
_ Pour les frangins, on devrait pouvoir trouver en les piquant au White Wings, personne ne s'en apercevra. Gojyo ne se déguise finalement pas : Dark a eu une nouvelle idée et on a changé les plans.
_ … ah bon, fit Shido.
_ Oui. D'ailleurs, ce changement t'arrange. On va te prêter un costume à Saiga, ça devrait faire l'affaire.
_ Quoi?! S'exclamèrent les deux concernés.
_ C'est comme ça, répondit Kakei, et Shido devinait un sourire à l'autre bout du téléphone.
_ Bon… d'accord.
_ Dark te mettra au courant du changement.
_ Okay.
_ Dernière chose… j'ai besoin de quelqu'un pour espionner Krad, le propriétaire du casino.
_ Krad… c'est dingue ce nom me dit quelque chose…
_ Oui mon thon d'amour?
_ Non, rien.
_ Bien. Alors?
_ Kurodo ne devait pas le faire?
_ Il aura du mal à l'espionner tout en remplissant son rôle.
_ Je le sens pas. S'il me voit…
_ Justement, Krad ne te connaît pas.
_ Non, pas lui, Kurodo!
_ Ce ne sera pas Kurodo mais Reiji Naoya. Tu n'as pas confiance en ses talents d'acteur?
_ … si mais…
_ Ce sera à toi de te contenir.
_ Comment ç…
_ Tu feras ton rapport à Saiga après-demain."

Reiji Naoya, Kurodo Akabane de son véritable nom, entra dans le casino suivi de ses gardes du corps, Amano et Mido, ou plutôt Greed et Krim. Il était grand, vêtu d'un costume beige, ses longs cheveux noirs soigneusement peignés laqués en arrière, son regard sévère fixant droit devant lui, et avançait d'une démarche assurée.
Shido ne put s'empêcher de relever la tête pour le regarder passer, et se reçut un coup de journal.
" Ce n'est pas ton cher et tendre, c'est Reiji Naoya.
_ Je sais! Et… comment ça mon cher et tendre?
_ Calme, petit, calme. Bon, parle moi de Krad.
_ Okay. Krad…
_ C'est dingue, murmura Saiga, ce nom me dit quelque chose à chaque fois, mais je n'arrive jamais à me souvenir quoi. Excuse, continue.
_ Krad arrive toujours à la même heure au casino. Une vraie…"

Machine. Toujours à l'heure. il descendait de sa limousine, adressait un signe de tête à son assistant, un dénommé Ijikata, qui lui tendait une chemise avec les codes de la chambre forte pour la journée, puis entrait dans le casino. Les bras croisés, il observait ce qui s'y passait tandis qu'en dix minutes Ijikata lui disait tout : nouveaux, gagnants, perdants, crises de colère, de larmes…
Il allait lui-même discuter avec les clients.
Il ne visitait ainsi que le White Wings, le plus important des trois casinos, mais Ijikata lui faisait un rapport détaillé de ce qui se passait dans les deux autres, et il s'y rendait en cas de problème.
Dans la soirée, il se rendait à la gallerie d'art qui lui appartenait et y passait systématiquement une heure, s'arrêtant chaque soir devant des tableaux et des sculptures qu'il connaissait par cœur.
Puis il allait déjeuner, seul, au restaurant. Il descendait les escaliers de la gallerie et s'y rendait.

C'est devant ces escaliers précisément que l'attendaient Shido et Saiga.
"58…, comptait le pickpocket, 59… dix-neuf heures. Le voilà. Qu'est-ce que je disais : une vraie machine."
Saiga se retourna et le vit.
Habillé d'un costume blanc comme neige, son regard d'or fixé sur un point vague au loin, ses longs cheveux blonds flottant malgré les attaches derrière lui, le directeur du groupe "Angels", propriétaire du casino White Wings, Krad, passa devant eux sans les voir.
"C'est pas vrai… je me rappelle.
_ Y a un truc qui va pas?
_ Non! Je m'en rappelle maintenant! Ah, ça fait toujours plaisir, tu sais, quand tu cherches où tu as entendus un nom, et que tu te souviens…"
Krad était l'ex de Dark.
Celui qui l'avait quitté quand, quelques années auparavant, il avait découvert qu'il volait des œuvres d'art.

A suivre. . .

Krad et Dark : Enfin!!

Mélie : Eh eh fallait garder le suspense jusqu'au bout ^_^

Dark : Pfff… le suspense… tu parles… comme s'il pouvait y avoir le moindre doute…

Mélie : Que veux-tu…

Greed : Kimblee.

Mélie : Nan c'est pas à toi que je parlais Greed. Et puis je te signale que tu l'as maintenant alors c'est bon tu vas pas nous embêter avec ça.

Kimblee : Mais quelle est cette soudaine crise de mauvaise humeur?

Mélie : … tu me l'avais jamais faite celle-là… suis pas de mauvaise humeur!

Gojyo : Si.

Mélie : Ben… non, pas que je sache.

Gojyo : Si.

Mélie : -_-'''' qu'est-ce que je vais faire de ceux-là … et NON je ne les prête pas, je ne les vends pas, je ne les loue même pas, ils sont à MOI.

Tous : … help.

Auteur : Mélie Hiwatari infos sur l'auteur contactez l'auteur le site de l'auteur
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