Les Portes de Konoha

Chapitre 1

Auteur : Koyomi… Fuyez pas tous comme ça !!!! é.è

Source : Naruto

Genre : YOHKO POWAAAAAAA !!!!!!!!!!!! Descendants en furie et amour caché… Amour héréditaire, aussi.

Disclaimer : Rien à moi, tout à Kishimoto… J’vais me marier avec lui sous le régime de la communauté des biens <.<

Il était enfin arrivé.

Natsu leva les yeux.

Les portes de Konoha. D’immenses portes en bois, si grandes qu’elles donnaient à Natsu l’impression d’être petit et insignifiant.

Konoha, la patrie de son père… Un monde caché, mystérieux et fascinant.

Il soupira, ramena sa cape sur ses yeux en serrant le cordon pour ne pas qu’elle s’échappe en cas de choc, et se dirigea vers l’entrée.

Les gardes le dévisagèrent, mais il ne s’en formalisa pas.

Ce n’était guère étonnant. Après tout, les voyageurs encapuchonnés de son âge ne courraient pas les forêts de Konoha.

Mais il portait le bandeau frontal de Konoha autour de son cou, ce qui lui fournissait un laissez-passer de valeur, et aucun des ninjas ne l’arrêta.

Inconsciemment, il porta la main au bandeau du village de la feuille, en redessinant le motif mille fois parcouru du bout des doigts. Il sentit, juste en dessous du tissu, l’amulette que son père lui avait donné.

Natsu s’ébroua. Ce n’était pas le moment de penser à ça. Il fallait qu’il trouve l’Hokage.

Son père lui avait parlé d’une femme au caractère complexe, qu’il avait qualifié de jeune ancêtre. Natsu se demandait ce que cette nomination signifiait. Une jeune ancêtre, ça n’existait pas. Comment pouvait-on être jeune et vieux, ancien, en même temps ?

Natsu observa le village, remarquant de jeunes enfants qui jouaient avec des chiens, quelques genins discutant vivement avec un homme au visage rond et aux cheveux en pétard qui semblait être leur professeur (d’après ce que Natsu entendit, les élèves reprochaient à leur sensei de passer son temps à manger), une femme aux longs cheveux blonds retenus en une queue de cheval haute choisir une fleur (il reconnut une superbe cosmos) accompagnée d’un homme aux cheveux noirs attachés qui grommelait une suite de mots indistincts, deux chuunins qui discutaient du prochain examen de sélection des Anbus…

L’animation du village ninja fascinait Natsu, qui n’avait jamais rien connu que le hameau où il avait vécu avec sa mère, qui regroupait trois maisons et sept habitants. Et la maison de son père, perdue au milieu de la forêt, dans le silence, loin de toute forme de vie humaine, n’était pas un lieu que l’on pouvait qualifier de fréquenté. La seule fois où Natsu avait aperçu un ninja, c’était lorsque son père avait abattu un assassin pour le protéger, lorsque Natsu avait quatre ans. L’assassin, un ninja qui avait déserté son village, avait tenté de tuer Natsu parce que celui-ci l’avait vu. Son père l’avait tué d’un kunai, et c’est ce jour-là qu’il avait décidé de former son fils aux techniques ninja.

Mais si cette animation enchantait Natsu, elle l’effrayait aussi. De par l’héritage de son père, il était agoraphobe, et ne supportait que très peu la présence des foules, ces masses indistinctes et hurlantes.

Bon… Les appartements du Hokage… Par où cela pouvait-il bien être ? Il ne pouvait se permettre de questionner une personne, ce serait trop dangereux. 

Tout à ses pensées, Natsu ne se rendit pas compte que les deux femmes qui arrivaient en face de lui ne s’occupaient pas non plus de voir où elles mettaient les pieds. Elles s’invectivaient avec force, vraisemblablement accoutumées à avoir la voie libre, puisque aucune des deux ne se préoccupait des personnes qu’elles auraient pu bousculer. Dans tous les cas, tous s’écartaient, que ce soit par respect ou par habitude.

Mais Natsu n’étant pas d’ici, il ne connaissait pas les deux jeunes femmes, et ne s’aperçut pas qu’elles lui arrivaient droit dessus. Il ne les sentit qu’au dernier moment, lorsque, relevant la tête, il leur rentra violemment dedans. Natsu tomba brutalement en arrière, tandis que les deux kunoichi se rééquilibraient facilement.

« Aïe ! » Fit il en se massant l’épaule, là où il avait heurté la plus grande des femmes.

Il dévisagea rapidement ses deux « assaillantes ».

En fait, la première n’était qu’une adolescente, peut être un peu plus vieille que lui, d’un an ou deux. Elle n’était pas très grande, et Natsu la dépassait même de quelques centimètres, d’après ce qu’il put voir en se relevant.

L’adolescente était jolie, avec un visage fin et un corps  très mince. Elle avait des cheveux courts, noirs, avec de longues mèches qui passaient par-dessus son bandeau frontal de genin. Mais le plus surprenant était ses yeux, blancs, sans pupilles.

Son père lui avait expliqué les caractéristiques des familles de pouvoirs héréditaires. La jeune fille était certainement issue de l’une d’elles, tout comme l’adulte, qui avait les mêmes yeux qu’elle.

L’adulte devait avoir entre 25 et 30 ans, et n’était ni vraiment grande, ni vraiment petite. Elle ressemblait énormément à la jeune fille, avec ses yeux et ses cheveux noirs, retenus en un chignon d’où s’échappaient de nombreuses mèches. Elle avait un air un peu dur. Natsu ne trouvait pas d’autre mot pour la décrire que belle. La femme était vraiment belle.

« Regarde ce que tu as fait ! » S’exclama-t-elle.

Légèrement gamine, aussi.

« C’est pas moi, c’est toi ! » S’indigna la plus jeune.

Ça devait être de famille.

« Moi ? N’importe quoi ! »

Natsu se demanda ce qu’il faisait ici, en train d’écouter deux filles puériles se disputer sur un sujet dont il n’avait pas la moindre idée, avant de se rappeler brusquement que lesdites gamines en face de lui étaient des ninjas de Konoha et que par conséquent, elles savaient où se trouvaient les appartements de l’Hokage.

« Excusez-moi ? »

L’adulte releva la tête, en lui lançant un regard meurtrier digne des plus grands terroristes[1]. Lequel regard ne fit ni chaud ni froid à Natsu, qui s’était habitué à bien pire venant de son père.

Mais il n’aurait jamais pensé qu’il serait un jour forcé de demander son chemin à une parfaite inconnue, dans un pays inconnu, au milieu d’un village tout aussi inconnu. Prenant son courage à deux mains, il força résolument ses lèvres à s’entrouvrir pour laisser passer la question :

« Où puis-je trouver le bureau de l’Hokage, s’il vous plaît ? »

« Tu es ? »Demanda-t-elle avec un regard méfiant.

Natsu se demanda vaguement pourquoi elle ne lui faisait pas confiance, avant de se rappeler du bandeau qui pendait à son cou.

Comment expliquer à une ninja qui avait appris à se méfier de tout le monde qu’un garçon qu’elle ne connaissait pas portant le bandeau de Konoha et lui demandant le bureau du Hokage n’était pas forcément dangereux pour la vie dudit Hokage…

« Est-ce que je ne pourrais pas attendre d’être devant l’Hokage ? »

« Qu’est ce qui t’empêche de le faire ici ? Décline ton identité. » Répéta la femme d’une voix ferme.

« C’est que j’ai quelques… réticences à la révéler en public. » Grimaça Natsu, qui commençait à s’impatienter.

La jeune femme sembla brusquement frappée par une révélation. Elle se pencha vers l’adolescente qui avait assisté en silence à l’étrange spectacle et lui chuchota quelques mots, sur lesquels la brune fit volte-face et s’élança vers la sortie du village.

La kunoichi lui fit signe de la suivre, et, sans même vérifier que son « invité »  la suivait, partit vers le haut du village.

Natsu se dépêcha de la rattraper.

La kunoichi marchait rapidement et sans faire le moindre bruit, ce que Natsu supposa être un réflexe de ninja. Ils traversèrent le village sans perdre de temps, et Natsu ne put s’empêcher de noter tous les bâtiments qui l’entouraient.

Il réprima un frissonnement d’excitation en apercevant des genins se battre dans une aire d’entraînement. Konoha était grand, et chaleureux.

La femme aux yeux blancs stoppa si brusquement que Natsu faillit lui rentrer dedans.

Ils étaient arrivés devant un grand bâtiment administratif et un immense belvédère, lequel était surplombé de cinq têtes gravées à même la paroi de la falaise qui entourait Konoha.

Natsu se baffa mentalement en se morigénant de ne pas avoir compris que lesdites statues marquaient bien entendu le cœur de Konoha.

La kunoichi se retourna, évaluant son compagnon du regard, puis sembla décider que c’était sans danger, car elle pénétra dans le bâtiment.

Les gardiens de l’entrée la reconnurent sans peine, et ne firent aucun problème pour la laisser passer. En revanche, ils n’autorisèrent Natsu à rentrer que lorsque la femme leur eut expressément signifié qu’il l’accompagnait.

Les deux ninjas –un chuunin et un anbu, d’après ce qu’avait compris Natsu- s’écartèrent et il rentra précipitamment, tout en jetant un regard furieux aux deux ninjas.

« Viens. »

Natsu fit volte-face et rejoignit la femme, tout en tirant sa capuche un peu plus loin sur son visage, et hocha rapidement la tête. La ninja lui jeta un regard intrigué, mais poursuivit son chemin.

« Nous y sommes. » Dit-elle en désignant l’énorme porte.

Natsu détailla les sculptures en relief avec ironie. Elles représentaient – il eut un coup au cœur – Kyubi no Yohko attaquant Konoha, et les ninjas défendant le village étaient magnifiquement reconstitués.

La kunoichi ouvrit la porte d’une forte poussée et pénétra dans une salle de dimension moyenne, mais extraordinairement bien éclairée.

Au centre se trouvait un énorme bureau, derrière lequel une femme aux longs cheveux très blonds, presque blancs d’ailleurs. Elle était enveloppée dans un long kimono qui ne cachait rien de ses formes et elle fixait les deux nouveaux avec agacement.

« J’avais demandé à ce qu’on ne me dérange pas. » S’exclama-t-elle en reposant un énorme dossier.

Natsu remarqua que le bureau était encombré de toutes sortes de papiers. La femme était vraisemblablement en plein travail lorsqu’ils avaient débarqués.

« Je l’ignorais, Hokage-sama. » Répondit paisiblement la kunoichi qui l’accompagnait.

« Et tu crois que c’est une bonne excuse ? » Siffla la femme en reniflant. « Bon, qu’est ce qui me vaut le dérangement ? » Demanda-t-elle en se rejetant en arrière.

« Vous êtes Tsunade ? » Demanda Natsu.

« Quelle perspicacité. » Ironisa l’Hokage.

Natsu rejeta sa capuche en arrière, dévoilant son visage. Il entendit un hoquet venant de la dénommée Hanabi quand celle-ci découvrit les oreilles rousses qui pointaient entre les longues mèches blondes.

« Je suis Uzumaki Natsu, Sanbi no Yohko. » Fit-il en relevant le menton avec défi.

« Naruto… » Murmura la kunoichi à côté de lui.

Tsunade rejeta la tête en arrière et éclata d’un rire entrecoupé. Une larme coula lentement le long de sa joue.

« Eh bien, bienvenue à Konoha, petit prince. » Fit-elle en attrapant l’amulette qui se balançait sur le torse de Natsu.

Elle passa le doigt dessus avec un sourire rêveur.

« Ainsi, Naruto a eu un fils… Je ne l’aurais jamais cru. » Chuchota-t-elle.

Elle sembla reprendre ses esprits et se redressa.

« Hanabi, va me chercher Hinata. Vite ! » Ordonna-t-elle d’un ton péremptoire.

La kunoichi hocha la tête et disparut rapidement.

« Que fais-tu là, petit prince ? »

« Je cherche mon père. » Répondit-il. « Il a disparu. »

Tsunade sursauta.

« Qu’est-ce que tu dis ? » Demanda-t-elle avec un air bouleversé. « Naruto ne peut pas avoir disparu ! »

Natsu la regarda avec attention, la tête penchée sur le côté.

Tsunade se prit la tête entre les mains.

« Vous étiez qui pour mon père ? » Fit-il avec curiosité.

« J’étais… Je ne sais pas ce que j’étais pour lui, mais il était la personne la plus importante pour moi. » Expliqua-t-elle avec un sourire triste. « C’est ce que veut dire ce médaillon. Tu es le plus important. Il a appartenu à mon frère, puis à mon fiancé. Ils sont tous les deux morts. »

Natsu fit semblant de ne pas voir les larmes qui perlaient au coin des yeux de l’Hokage.

« Naruto me les rappelait. Il était le plus important. Et il est parti. »

Elle eut un pauvre sourire.

« Mais pourquoi es-tu venu à Konoha ? »

Elle changeait de sujet, Natsu s’en rendait compte, mais il ne le lui fit pas remarquer.

« J’ai trouvé ce bandeau dans ses affaires. » Répondit-il en caressant le métal froid. « C’était ma seule piste, donc je suis venu ici. Mon père ne parlait pas souvent de son passé. »

« Ca ne m’étonne pas. Il a trop souffert ici. »

Il releva la tête vers l’Hokage, mais celle-ci ne le regardait pas.

« Les gens de Konoha n’aimaient pas Otoosan, n’est-ce pas ? »

Elle secoua la tête.

« Non. »

Elle allait continuer quand trois personnes apparurent au milieu de la salle. Hanabi était accompagnée de deux autres personnes.

Toutes deux possédaient les mêmes étranges yeux blancs et leurs cheveux avaient une teinte noire semblable à celle de la kunoichi.

La première personne était une femme qui ressemblait extraordinairement à l’anbu. Elle était un petit peu plus vieille, ses cheveux étaient plus courts et son visage plus doux, mais là s’arrêtaient leurs dissemblances.

Le second était un homme aux cheveux très longs qui possédait le même air sévère que Hanabi. Il se tenait très droit, ce qui accentuait sa grande taille, et Natsu songea à la jeune fille qui accompagnait Hanabi plus tôt.

La femme poussa un cri étouffée en voyant Natsu, et manqua tomber à genoux.

« Naruto… »

Ses yeux étaient remplis de larmes.

« Hinata, Neji, je vous présente Natsu Uzumaki. C’est le fils de Naruto. »

L’homme le fixait, ce qui gêna Natsu.

Sans même s’en rendre compte, il montra les dents, dans un réflexe défensif.

L’homme – Neji ? – s’avança vers lui.

« Il a des oreilles. » Nota-t-il d’un ton neutre.

Tsunade hocha la tête.

« Je pense que le sceau s’est peu à peu effacé. Kyûbi no Yohko s’est fondu en Naruto, selon moi. Et ce garçon en porte l’héritage. »

« Quel est ton rang, Natsu-kun ? » Demanda la femme – Hinata.

« Je suis Sanbi no Yohko. » Répondit-il, avec la vague impression de se répéter.

« Petit renard, il va falloir que tu sois placé dans une équipe de genins. Je suppose que tu as le niveau nécessaire à être intégré dans une équipe ? » Dit Neji.

Natsu hocha la tête.

« Hanabi, il me semble que ton équipe ne comporte que deux membres. »

La kunoichi hocha la tête.

« Mais vous ne pouvez pas le placer dans la même équipe que le… » S’exclama Hinata.

« Tais-toi. » La coupa Tsunade avec sévérité.

Hinata baissa la tête.

« Je n’ai pas le choix. » Expliqua l’Hokage plus doucement. « Comprends-tu cela ? »

La femme tourna les yeux, mais finit par hocher la tête.

« Bien. Petit prince, tu feras désormais parti de l’équipe n°7. Tes coéquipiers se nomment Uchiwa Aki et Hyûga Kinto. »

° °°°°°°°°°°°° °

Fin du chapitreeeeeeeeeee-euh !

Chuis contente de l’avoir fini, parce que ça fait trèèèèèèèès longtemps que je suis dessus… Quasiment un an que j’ai formé ce projet, en fait >.>

Chapitre 2