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Bishônens Basket 9 21/10/2005 - Lu 660 fois
Yaoï, cassage de Tohru


Bishônen Basket
Une Corbeille de Bô Mecs

Auteur : Kitsune
Adresse : a.kitsune@wanadoo.fr
Base: Fruits Basket
Genre: Yaoi
Disclaimer : les persos de Fruits Basket appartiennent à Natsuki Takaya et Cie. Tous les étrangers sont à moi!!


Chapitre 9

Il fixait la jeune fille, sans vraiment comprendre.

-Mais qu'est-ce que...Tohru...

Les mèches maintenant courtes de la Japonaise voletèrent, entraînées par un brin de vent, en mélangeant un bref instant les mèches brunes et décolorés. Il tendit la main, caressant du bout des doigts la nouvelle coiffure.
Elle sourit, s'amusant de la surprise du jeune homme.

-Ca te plait? C'est une idée de Franziska! Dit-elle.

Il se tourna vers l'Allemande en question, et fronça les sourcils. Puis, il revint brusquement à Tohru.

-MAIS T'ES COMPLETEMENT IDIOTE, OU QUOI ?!!?!! s'écria-t-il. IL FAUT QUE CES IMBECILES TE DISENT DE FAIRE UNE CONNERIE ET TOI TU LA FAIS ?!!?!!

Tohru le dévisagea un moment, tremblant sous l'éclat de voix soudain de Yuki. Les lèvres pincées, elle baissa les yeux, ceux-ci commençant à s'embuer. Et soudain...
CLAC!!!
Quelques élèves se tournèrent vers le trio en entendant le claquement sec et sonore. Surpris, Yuki porta la main à sa joue, là où brûlait le passage douloureux des doigts de Tohru.

-Tohru...?
-LA FERME!!!

Il sursauta en entendant la hausse du ton, inhabituel chez elle.

-TU CROIS VRAIMENT QUE JE SUIS SI BÊTE QUE CA ?!!?!! QUE J'AI FAIT CA CONTRE MA VOLONTE ?!!?!! TU JUGES TOUJOURS LES GENS AU PREMIER COUP D'ŒIL!!!!

Elle leva les yeux vers lui, le fixant avec colère.

-T'es vraiment qu'un sale con, Soma, dit-elle.

Elle fit quelques pas, s'arrêta un instant, et se retourna vers lui.

-Je te déteste.

Puis, elle fit signe à Franziska de la suivre, ce que fit celle-ci en trottinant. Yuki les regarda s'éloigner. En une nuit, Tohru avait changé radicalement. Mais était-ce une si mauvaise chose?
Il se rappela alors qu'ils vivaient tous les deux sous le même toit. Ca n'allait pas être très simple de cohabiter, à présent.

Dans la salle de classe, il retrouva Nat', qui s'installait à sa place, sortant ses affaires en prenant son temps. En tout cas, celle-ci n'avait pas changé, et semblait toujours aussi réservée. Il s'assit à côté d'elle.

-'Lut Nat'.
-Ah! Bonjour Yuki!

Et au moins, elle était gentille, elle...
Le nouveau "look" de Tohru lui paraissait assez proche de celui de certaines personnes qui essayaient de sortir de leur rang, de se rebeller.

-Au fait Nat', commença Yuki, tu fais quoi cet après-midi?
-Euh...Rien, vu qu'on a pas cours...Pourquoi?

Il se rendit compte qu'il ne savait pas donner de réponse à cette question.

-...Pour rien...
-...Oh...Je vois...

Un moment, il se demanda s'il avait imaginé l'air ironique qui été passé dans les yeux de leur nouvelle amie, mais se ressaisit aussitôt.
"N'importe quoi!"
Il vit Tohru entrer dans la salle, et s'asseoir à une table éloignée des leurs, de l'autre côté de la salle, l'ignorant totalement. Nat' se tourna vers lui.

-...Elle t'a snobé, là, non? Fit-elle.
-Ouais...
-Elle t'a plaqué?

Il se figea, et se tourna lentement vers Nat'. Elle le fixait de ses yeux innocents, d'un air grâce auquel tout ce qu'elle pouvait dire paraissait vrai, même les pires mensonges. Il secoua énergiquement la tête.

-NAN!!
-Alors c'est toi qui l'a plaqué? Demanda-t-elle avec la même expression.
-NAN!!!
-Alors vous êtes toujours ensembles?
-...QUOOOIIIIII ?!!?!! Mais...Mais...
-Bah quoi? Vous sortez bien ensembles, non?
-NAN!!!
-Crie pas comme ça! Je savais pas, moi!

Ils se calmèrent tous les deux, juste au moment où la porte s'ouvrait pour laisser passer leur professeur.

* *
*


Shiguré était-il complètement cinglé, ou juste marteau, Ayame ne le saurait sans doute jamais. Toujours était-il que le Chien s'était absenté pour une heure ou deux, le laissant seul dans la maison. Même s'il y avait Kyo, s'il arrivait un malheur, celui-ci ne pourrait rien faire. L'inverse était pourtant possible, Ayame pouvant, et même se devant d'aider le jeune homme roux.

Depuis l'accident de celui-ci, tout semblait aller de travers. D'ailleurs, il avait lui-même profité de la venue d'Hatori pour s'installer ici. Une preuve de sa lâcheté.
A l'évocation du nom du Dragon, il sentit les larmes chaudes lui caresser les joues

* *
*


L'homme s'arrêta devant la porte principale. Il n'était pas venu ici depuis longtemps. Il poussa le lourd pan de bois, et pénétra dans le bâtiment, espérant qu'il ne venait pas pour rien.
Une domestique s'inclina en le voyant.

-Monsieur Shiguré, soyez le bienvenu...commença-t-elle.

Il l'interrompit d'une geste agacé.

-Ca suffit, dit-il durement. Comment va-t-il?

La jeune femme hésita un instant en jetant des coups d'œil furtifs autour d'elle, essayant de voir s'il n'y avait pas quelqu'un, ou quelque chose, qui pourrait lui éviter de répondre.
Il lui attrapa la base du visage, sa main serrant la mâchoire fine.

-Akimi! Réponds! Ordonna-t-il.
-Je...Je ne sais pas! S'il vous plait, monsieur Shiguré! Supplia-t-elle. Vous me faites mal!

Il s'arrêta, et la lâcha, alors qu'elle le fixait avec un regard humide et douloureux.

-Désolé...Tu peux t'en aller...

Il la laissa retourner à ses tâches, et parcourut les longs couloirs, qui ressemblaient d'ailleurs plus à un labyrinthe qu'à autre chose. Il connaissait le chemin par cœur, depuis des années. Déjà tout petit, il le faisait les yeux fermés, ou en pleine nuit, évitant d'allumer la lumière pour n'attirer l'attention de personne. Tout cela pour le voir. Lui et son sale caractère, sa mauvaise humeur, sa méchanceté, ou cruauté, selon les jours, sa santé déclinante de jours en jours. Et tout cela, lui, pauvre membre de cette famille maudite, il se l'effaçait par ses sentiments, et tout ce qu'il n'avait encore jamais réellement voulu lui dire, préférant tout mettre dans son attitude et ses propos, jusqu'au jour où il comprendrait.
Si les autres savaient cela, ils riraient bien de lui...Lui, toujours le premier à s'afficher, à dire des tonnes de choses, de sous-entendus. Mais il était également un des premier à se taire pour certaines autres raisons. Comme celle-là.
Cette porte...Il était déjà arrivé. Un long pan de bois se dressait devant lui, la poignée sculptée le narguant.
Il avança la main, effleurant les gravures du bout des doigts. Et puis, il posa sa tête contre la porte, sa main reprenant sa place le long de son corps, disparaissant dans la manche de son kimono.
Comme d'habitude, il avait peur d'aller jusqu'au bout. Peur que, comme c'était déjà arrivé une fois, il ne le voit pas, ne lui parle pas, ne réagisse pas. Qu'il ne le reconnaisse pas. A chaque fois, cette peur le tiraillait, jusqu'à ce qu'il finisse par ouvrir.
Et c'est ce qu'il fit.
La pièce était plongée dans l'obscurité. Seul les contours des quelques meubles étaient visibles. L'armoire, le bureau, le...Lit...
Il s'approcha de celui-ci, prit une chaise et s'assit près de lui. Il était enfoui sous ses draps, seules quelques mèches de cheveux fins dépassaient, ainsi qu'une partie de son visage, le reste recouvert par les couvertures. Malgré la pénombre environnante, sa peau blanche était pourtant éclatante, presque brillante.
Il bougea un membre, tournant la tête. Ses yeux s'entrouvrirent sur deux iris d'un noir profond, leur couleur ressortant sur le fond blanc des deux globes.

-...Shiguré...?

La voix était faible, presque inexistante, légèrement enrouée. Et elle faisait mal. C'était sans doute à cause de cet air constamment agacé, dérangé, qu'elle affichait dans son ton, à tout moment.
Le jeune homme se pencha au-dessus de lui, doucement. Il ne fallait pas qu'il lui montre ce qu'il ressentait en le voyant dans cet état.

-Oui?
-...Qu'est-ce que...Tu fais ici...? Continua le malade.

Presque imperceptiblement, Shiguré secoua la tête.

-Je venais...Prendre de vos nouvelles...répondit-il.
-Qu'est-ce que cela peut te faire?

Shiguré serra le poing de sa main cachée dans son kimono. Pourquoi parlait-il ainsi?

-Parce que je...Je...
-...Tu t'en moques éperdument, répliqua-t-il. Et tu ne sais même pas répondre. Idiot. A chaque fois, c'est pareil.

Le ton de la voix baissait à mesure que les mots s'échappaient des lèvres claires.

-...A chaque fois, je te pose la question...continua-t-il. Tu ne peux jamais répondre...Depuis toutes ces années...

Le son de la voix était de plus en plus faible. Shiguré se pencha un peu plus au-dessus de lui, essayant de ne pas perdre une goutte de cette conversation qui s'achevait au fur et à mesure que le temps passait.
Il sortit une de ses mains pâles de sous les draps, passant ses doigts brûlant sur ses paupières fatiguées.

-...A chaque fois que je suis malade...Tu viens...Mais pas quand je n'ai rien...Pourquoi fais-tu cela?

Il se tut un instant, reprenant son souffle fragilisé par sa maladie.

-...Qui...T'y oblige...Pour que...Tu acceptes...?

Shiguré se surpris à trembler.

-Pourquoi dites-vous cela? Murmura-t-il.

Il tendit lentement la main vers le poignet du malade, effleurant la peau pâle et douce. Ses doigts serrèrent doucement l'articulation fragile, précautionneusement, évitant de le blesser par un mouvement trop brusque. Par le manque d'exercice occasionné par ce long repos, l'ossature du jeune homme risquait de se briser au moindre choc.
Le malade réussit à dégager son poignet, au prix d'incroyables efforts.

-...Tu ne devrais plus venir...chuchota-t-il.
-Si...

Mais il n'entendit probablement pas ce petit mot, remontant au même instant les draps sur son visage, en se tournant de l'autre côté. Ni la suite.

-Parce que...Pour moi...Le plus important...C'est vous...[1]

Shiguré se leva. L'entretient semblait terminé. Il ne voulait plus parler. Cette fois non plus, il ne l'avait pas écouté, à la fin. Et pourtant, il voudrait tellement qu'il le sache...Qu'il s'en rende compte...
Mais il ne voulait pas le lui dire...Ou, en tout cas, pas maintenant. Il ne se sentait pas prêt. Et vu les réactions qu'il avait...
Il jeta un dernier coup d'œil dans la chambre, juste avant de fermer la porte. Il n'avait pas bougé, semblant s'être rendormi.
Il ferma la porte derrière lui, et s'adossa au mur. Il aperçu une chaise qui traînait dans le couloir, et se l'appropria aussitôt. Il était d'ailleurs temps : malgré le fait qu'il était resté assis à ses côtés, ses jambes ne le portaient plus après cette visite.
Il resta donc là un long moment, assis, coudes posées sur ses genoux, son visage contracté enfoui contre ses doigts, entre lesquels s'écoulaient ses pleurs silencieux. Trop longtemps contenus.


A suivre


BONUS

Les tribulations de Kit' à Furuba-land -épisode 2-

Kit * prend ses aises sur le canapé*: aaaaaaaaah…
Les autres: -_-" ...elle est revenue...
Kyo: ...En plus...
Les autres * + Kit*: en plus koa?
Kyo: J'apparais plus dans cette fic!?!
Les autres: ...^^o c'est vrai...
Kit: -_________-" je savais bien que j'oubliais quelque chose...un des trucs les plus importants de la fic...
Kyo: ...J'suis si bien que ça?
Kit * finit sa phrase* : ...le yaoi Yuki & Kyo...
Yuki & Kyo : O.O" ENCORE?!!!
Kit: Faut bien faire marcher le p'tit commerce, les mecs! ^_____^
Les autres * entre eux* : C'est un vrai parasite...Faut s'en débarrasser!!
Kit * entend tout sans comprendre de qui on parle* : OUAIS!!! FIGHT LES MECS!!! J'SUIS AVEC VOUS!!!
Les autres : -_________-" l'est tellement débile...Pourquoi on n'arrive pas à s'en débarrasser?
Kit * pige toujours pas* : l'autre jour, y'a des messieurs qui sont venus pour traiter la maison contre les parasites...Y z'ont mis des produits qui pus paaaaartout!! Si ça peut vous aider... ^-^
Les autres : O.o" ...v_v de plus en plus effrayant...
Les Furubayens réussiront-ils un jour à se débarrasser de l'auteur débile? Suite au prochain épisode!

[1] ...Ca me rappelle un passage dans le manga, pas vous?

Auteur : Kitsune Suyoki infos sur l'auteur contactez l'auteur le site de l'auteur
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