YAOI. Sasunaru. Naruto et Sasuke ne veulent pas accepter l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre... Mais le démon-renard guette, attendant un instant de faiblesse...
Auteuses : Babel
et Vy
Titre : Perdition. Base : Naruto. Genre
: Angst encore et toujours… Couple : Euh…
Est-ce que cette partie à encore lieu d’être pour
cette fic ? v.v Disclaimer : Vy : On est enfin de retour
!!!!!
Babel : Pour vous jouer un… PAF !!! Aieuh…
Ca fait mal ça, Vy… T.T
Vy : On est pas dans les
Pokémon v.v
Babel : Grunt… Tout ça pour
dire que malgré nos nombreux essais pour les attraper, les
persos de Naruto ne sont toujours pas à nous.
Vy : Mais
on ne désespère pas, ils seront à nous un jour
!!!!! evil grin
Note : Bon, spoiler jusqu’au tome
20 et tout et tout, on va pas s’amuser à réécrire
un truc que vous lisez même plus.
PERDITION
7ème
Partie
Rouge.
Tout ce qui entrait dans le champ de
vision de Naruto semblait recouvert d’un rideau rouge. Le démon
avait une nouvelle fois pris possession de son corps, l’abaissant
de nouveau au rôle de simple témoin, incapable d’agir,
de réagir aux actions de celui qui contrôlait son corps,
ne lui laissant que l’occasion de voir ce qu’il se
passait à travers les yeux qui étaient encore siens
quelques secondes plus tôt.
Il sentait ses anciens
membres se transformer sous l’influence du chakra de Kyuubi qui
s’épanouissait en son intérieur. Et, dans ces
dernières minutes de conscience, ces derniers instants où
il était encore en état de réfléchir, les
pensées tournoyaient dans son esprit. Plus personne ne se
souciait de lui, plus personne ne lui faisait confiance, plus
personne ne pensait qu’il existait encore sous le démon…
Et il se dit que malgré tout, lui, les aimait. Que quoi qu’ils
disent, quoi qu’ils pensent, quoi qu’ils fassent, il ne
les abandonnerait jamais. Mais en cet instant, il se rendit compte
que c’était trop tard. Il ne pouvait plus rien faire. Il
s’était déjà abandonné corps et âme
à la mort, et toute la volonté du monde ne suffirait
pas à inverser le processus, à contrer l’assaut
de volonté du démon-renard en cet instant. Et, sans
n’avoir pu déployer le moindre effort, le peu de
conscience qu’il lui restait sembla sombrer, comme si
brusquement, elle avait détaché ses doigts d’une
falaise tombant à pic, et Naruto s’endormit dans les
profondeurs de son âme.
En dehors de son esprit, le
Renard s’amusait follement avec la troupe d’Anbus. Le
jouet semblant être le plus agile parmi eux était
Kakashi ; le démon avait donc décidé de le
garder pour plus tard, l’assommant le premier contre un arbre
en profitant de l’effet de surprise. Depuis tout petit il avait
appris à garder le meilleur pour la fin…
Il s’en
donnait à cœur joie en se battant contre les shinobis
qui lui sautaient dessus, armes en mains, essayant de les planter
dans son corps, mettant toutes leur forces dans chaque coup mais, ils
devaient bien s’en rendre compte, toutes leur tentatives
étaient vaines. Naruto lui ayant laissé un contrôle
total sur son corps, il reprenait peu à peu sa taille
originelle, écrasant les arbres alentours, ses queues battant
l’air furieusement, rasant la forêt l’environnant.
Le démon fit un pas en avant, écrasant consciemment un
des ninjas de sa patte, sentant le corps se briser et les os craquer
sous son poids alors qu’il s’y appuyait plus fortement.
Il entendit un hurlement et, baissant légèrement le
regard, il vit un des hommes se ruer vers lui, les larmes aux yeux,
et sauter vers son membre écrasant le cadavre. L’homme
lui planta une longue épée dans sa jambe, provoquant
une vive douleur et, d’un mouvement sec, il projeta l’Ambu
contre un arbre, l’assommant sous le choc.
D’un
coup de croc, il retira la lame de son membre douloureux, et la plaie
commença immédiatement à se cicatriser, à
se refermer, pour ne laisser qu’une fine cicatrice qui,
bientôt, devint invisible pour tout œil non avisé,
puis se pencha vers l’homme qui se réveillait
difficilement. Voyant le museau du Yokho l’approcher
dangereusement, il paniqua et se releva précipitamment pour
fuir à toute jambe, s’éloigner au plus vite de la
monstruosité. Mais il ne serait pas dit que le Kyuubi
laisserait fuir une proie et d’une rapide impulsion, il croqua
l’homme qui n’avait même pas eu le temps de faire
deux pas, fauchant le corps en deux et laissant les jambes retomber
mollement à terre. Il mâcha lentement la viande tendre
qu’il venait d’engouffrer, sentant les os croustiller
sous ses dents et le sang couler de façon exquise au fond de
sa gorge. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas pu
se régaler d’une de ces proies comme celle qu’il
savourait en ce moment, faisant rouler les morceaux de chairs dans sa
gueule à l’aide de sa langue avant de les avaler. Un des
shinobis profita de ce moment d’inattention pour sauter
agilement sur son dos et courir vers sa tête afin de
l’attaquer. La bête ne s’en soucia guère et
le fit voler au loin d’un coup de queue. Sans bouger d’un
pouce de sa position, il pencha sa gueule vers le reste du corps
malmené qui commençait à se vider de son sang,
laissant une marre rouge apparaître rapidement autour du
macchabée, puis attrapa une des jambes entre ses dents et le
lança d’un mouvement sec vers le haut, fixa le corps
s’arrêter quelques secondes en l’air et amorcer son
mouvement de descente, et, quand le cadavre fut en face de lui, il
tendit le cou vers l’avant et le goba sans même mastiquer
son aliment, comme un enfant ferait avec une sucrerie.
Relevant
la tête, il aperçut du coin de l’œil trois
shinobis encerclant un pentagone dessiné au sol, marmonnant
des imprécations inaudibles pour préparer un jutsu dont
il ignorait la nature mais qu’il devinait non bénéfique
pour lui.
Sans se presser, il s’approcha d’eux
pour leur régler leur compte et mettre fin à la menace
mais un autre groupe de trois Anbus sortit de l’ombre pour le
charger, manipulant leurs jutsus et les armes en avant.
Rapidement,
le démon-renard se rendit compte que ses ennemis l’avaient
entouré mais il ne s’en inquiéta pas outre
mesure. D’un bond, il se retrouva face au premier et s’en
débarrassa d’un coup de crocs. Reportant son attention
sur les deux autres, il esquissa un mouvement de ses queues et les
balaya sans même avoir besoin de se mouvoir. Le Yokho reprit
son chemin vers les shinobis en plein jutsu mais les deux hommes dont
il croyait s’être débarrassé firent
quelques pas devant lui pour le distraire pour repartir aussitôt.
Jamais Kyuubi ne laissera s’échapper deux mortels ayant
osé le narguer de la sorte…
Il mit un peu de
temps à les attraper, les ninja filant entre ses pattes tels
des lapins courant pour leur vie (êtres dont ils n’étaient
pas si éloignés, d’ailleurs…) mais finit
par se défaire de ces moucherons gênants.
Malheureusement
pour lui, ce court contretemps avait permis aux trois autres Anbus de
finir leur jutsu qui se révéla être une technique
d’invocation. Un énorme Tigre blanc apparut alors,
faisant face au Renard géant. De même taille que Kyuubi,
le tigre paraissait plus massif et bien plus musculeux que lui. Mais
cette chose ne l’inquiétait guère… Jamais
une simple invocation créée par des humains, de simples
mortels, ne vaudrait un jour un véritable démon.
Les
deux mammifères se jetèrent l’un sur l’autre,
griffes et crocs en avant. Les coups furent violents, sauvages,
brutaux. Le combat était titanesque, effrayant pour tous les
spectateurs, humains ou animaux. Ces derniers essayaient de fuir au
plus vite, d’échapper, de s’éloigner, afin
d’être épargnés, de ne pas recevoir un coup
par mégarde. De nombreuses blessures et griffures apparurent
sur le poitrail et les flancs des énormes bêtes. Mais,
au contraire des blessures que recevait le tigre, celles du renard
guérissaient immédiatement, ne laissant aucune trace
derrière elles. De plus, le Yokho avait des siècles
d’expérience en combat derrière lui et, d’un
mouvement souple, il parvint à attraper son adversaire au cou,
ses dents traversant l’épaisse couche de fourrure et de
muscles, atteignant les vaisseaux de l’artère et les
perçant facilement. Le sang ne tarda pas à couler
abondamment dans sa gueule et à gicler en tous sens,
occasionnant une pluie de sang dans un grand périmètre
dans la forêt, laissant les arbres, les animaux qui n’avaient
pas eu le temps de fuir où qui avaient préféré
se terrer dans leur tanière, et les hommes entièrement
rouges. A mesure que le temps s’écoulait, la victime du
démon se débattait de moins en moins, se fatigant,
faiblissant, puis sa tête commença à tourner, la
perte de sang devenant trop importante. Bientôt l’invocation
n’eut plus assez de force pour se maintenir dans le monde réel
et disparut dans un nuage de fumée, se réfugiant dans
son plan d’existence afin de soigner de sa blessure.
Les
trois ninjas, qui avaient une confiance totale en leur œuvre,
sûrs de sa capacité à se débarrasser de
l’adversaire, prirent peur de voir leur création si vite
maîtrisée et prirent leurs jambes à leur cou pour
essayer de sauver leurs leur peaux. Mais on ne fuit pas un Démon
aussi facilement.
Ses blessures infligées par le tigre
étant déjà guéries, le Renard s’élança
à toute vitesse après ses proies et les goba une par
une à mesure qu’il les rattrapait. Il savoura une
nouvelle fois la chair humaine qui passait sous ses dents et retourna
lentement vers la clairière.
Malgré sa
transformation, cette trouée n’avait pas été
touchée et les corps de Sasuke et de Kakashi demeuraient
intacts.
Il s’installa lentement au bord de l’éclaircie
d’arbres et observa les deux hommes.
Son regard se posa
d’abord sur le corps du brun et il remarqua l’aura dorée
qui l’entourait encore. Il s’en étonna légèrement
mais mit rapidement cette pensée de côté, il
n’allait quand même pas s’inquiéter pour un
cadavre. Il avait ressenti en même temps que Naruto la douleur
de sa perte mais ne comprenait pas l’attachement que l’on
pouvait éprouver envers un autre être. Un démon
ne connaît pas l’Amitié et encore moins l’Amour.
Malgré tout il devait s’avouer que le destin du brun
l’avait quelque peu attristé… Mais dans un sens,
il le remerciait d’être mort vu que cela lui avait permis
de reprendre pleinement contrôle du corps du blond.
Il
dévia ensuite son attention vers le corps de l’argenté
qui reposait assis sous l’arbre où il l’avait
abandonné après l’avoir assommé. Le combat
contre le tigre n’avait pas été prévu et
ses réserves de chakra avaient été légèrement
entamées. Le temps que Kakashi se réveille et elles
seraient à nouveau pleines. Un sourire tout animal se dessina
sur ses babines et il s’étala au sol dans une position
suffisamment alerte pour pouvoir se relever immédiatement en
cas de danger, avant de poser sa tête sur ses pattes
antérieures pour se reposer un minimum, ne lâchant pas
le ninja copieur des yeux. Quand sa proie la plus intéressante
se réveillerait, le vrai jeu pourrait enfin commencer.
Avant
même qu’il ait reprit conscience, qu’il soit en
état de réfléchir, de se souvenir, un élancement
au crâne d’une force incommensurable se fit sentir et une
grimace douloureuse apparut sur ses traits alors qu’un
gémissement déchirant s’échappait de ses
lèvres. Alors seulement, les souvenirs commencèrent à
affluer dans sa tête.
La transformation.
L’attaque
surprise de son élève.
Puis rien.
Plus
rien.
Horrifié, sans avoir la moindre idée du
temps s’étant écoulé depuis, il ouvrit les
yeux. Et la vision qui lui apparut, pire encore que tout ce à
quoi il s’attendait, le laissa en état de
choc.
Sang.
Carnage.
Mort.
Voilà
les seuls mots susceptibles de lui venir à l’esprit en
ce moment. Mais il n’était pas en état de
réfléchir. Il ne l’était plus.
Mais
ce moment de léthargie ne dura pas. Bientôt, le
désespoir, la haine, la colère affluèrent en
lui. Et il les accepta, avec complaisance, ces sentiments qui, bien
utilisés, pouvaient être des armes d’une puissance
extrême.
D’abord, il se remit sur pied avec
vigueur, mouvement qui ne ménagea aucunement ses membres
encore endoloris par le choc physique. Ensuite, son regard se
focalisa en un point. L’immense corps rouge qui, comme un roi
dans son palais, surplombait, régnait sur le chaos
l’environnant. L’homme aux yeux gris fixa l’immense
bête lui faisant face dans les yeux. Alors même que ses
yeux se plongeaient dans les mares rouges sang de son adversaire, un
long frisson lui parcourut le dos.
Comme il semblait le
mépriser, le regardant de haut de cette manière ! Puis,
soudainement, quelque chose sembla changer dans la consistance même
de l’air l’entourant. Il devenait oppressant,
insupportable, invivable. De la rage. De la haine à l’état
pur. Kakashi entoura son corps de ses bras, commençant à
frissonner. Puis il eut l’impression que quelque chose voulait
s’insinuer dans sa tête, l’attaquer, le submerger,
si bien, si fort qu’il fut pris de tremblements. Non ! Il ne
voulait pas ! Il ne le laisserait pas ! Toute son énergie se
tendit dans cette petite bataille mentale qui lui était
imposée. Mais avant même qu’il ne commence à
s’épuiser, la force reflua et l’ambiance qui se
répandait dans l’air se calma. S’était-il
si bien battu ? Mais rien que la vue de l’air joueur que le
démon affichait le persuada du contraire, laissant des sueurs
froides commencer à apparaître sur tout son corps. Il
savait qu’il n’aurait aucune chance, que toute tentative
serait stupide. Il ne se souvenait que trop bien de son expérience
passée avec cette monstruosité. Kakashi était
conscient de son impuissance, se rendait compte qu’il ne
pouvait rien faire d’autre que brûler de rage et attendre
que ça passe.
Que la mort arrive.
Sans peur,
dignement.
Avec impatience, même.
Après
tout, qu’était la mort face à cette chose qu’il
avait devant lui ?
De son côté, le Renard géant
regardait se mouvoir le petit être humain. Qu'il était
insignifiant face à lui !
Voyant qu’il peinait
pour rester debout, avait du mal à se remettre du coup reçu,
il en vint à se demander pourquoi il avait décidé
de lui laisser la vie un peu plus longtemps que le reste des
Anbus.
Ce n'est qu'en voyant le regard fier et sûr de
lui du ninja, malgré l'énorme différence de
pouvoir qu'il y avait entre eux deux, qu'il se souvint des raisons
qui l’avaient poussé à le mettre de côté
pour s’en occuper avec une attention toute particulière.
Il
se rappelait encore de l'attitude que le jeune homme affichait déjà
la dernière fois qu'ils s'étaient rencontré.
Encore
gamin, le shinobi aux cheveux gris lui avait déjà tenu
tête de ce regard déterminé, faisant face à
la mort sans ciller. Cette fierté, ce courage… comme
elles l’énervaient ! Cet insecte osait le regarder dans
les yeux, lui tenir tête, sans montrer sa peur malgré
tout existante… Il l’irritait au plus haut point ! Le
renard allait chasser cet air hautain du visage de l’argenté
! Il allait le briser, le faire éclater en sanglots l’obliger
à le supplier de le tuer au plus vite.
Il ne bougea
pas, attendant de voir ce que ce misérable cafard allait faire
contre lui, lui laissant le premier coup dans ce qui allait être
un jeu de mort certaine pour l’humain.
Kakashi fronça
des sourcils en voyant que l'animal n'esquissait pas un geste contre
lui.
Pourquoi ne l'attaquait-il pas ? Pourquoi ne le tuait-il
pas ?
Etait-il si faible que le démon ne daignait même
pas le prendre en compte ?
Ne méritait-il même
pas l'attention du Renard ?
Etait-il si insignifiant qu'il ne
méritait même pas la Mort de sa part ?
A la
pensée de ceci, Kakashi vit rouge et son Sharingan tournoya
méchamment dans son oeil gauche.
Il ne laisserait
jamais personne sous-estimer un Hatake, pas même le plus
puissant des démons.
Kyuubi vit le changement dans le
regard du shinobi.
S'était-il enfin décidé
à l'attaquer ?
Le ninja s'élança vers
lui, à toute vitesse, mouvant ses mains avec rapidité
afin de former des clones. Kakashi savait bien qu’une technique
aussi simple, aussi basique, ne suffirait pas pour vaincre le démon,
il comptait juste les laisser se battre, espérant ainsi
occuper le démon, lui laissant l’occasion de réfléchir,
aussi rapidement que possible, à la façon de battre
l’immensité face à lui. Aussitôt les signes
formés, trois personnages identiques à lui-même
apparurent, s’élançant immédiatement sur
la bête.
Celui-ci regarda avec amusement les
copies-de-cafard s’avancer vers lui. Pensait-il vraiment que
ceux-ci allaient le distraire ? Un air carnassier se dessina sur sa
face. D’un mouvement de patte, il écrasa les clones qui
s’élançaient vers lui et se plaça juste
devant sa proie.
Kakashi avala difficilement sa salive. Il
n’avait pas le temps de réfléchir. Il n’avait
pas la force de se battre.
N’en avait pas le courage non
plus. Qui aurait le courage de se dresser face à un adversaire
tel que celui-là, cette abomination, cette concentration de
pouvoir ?
Son esprit se vida d’un seul coup plus rien ne
subsista dans sa conscience qu’une formidable envie de vivre,
de résister au destin qu’il connaîtrait s’il
restait ainsi devant son ennemi, ennemi inatteignable pour lui. D’un
mouvement rapide, l’homme aux cheveux argentés se
retourna pour s’enfuir au plus vite, aussi rapidement que ses
jambes le pouvaient, jusqu’à la fatigue, jusqu’à
l’épuisement si c’était nécessaire,
sans autre but précis que la survie en soi.
Le Renard,
toujours avec le même regard qu’auparavant, n’eut
aucune peine à le poursuivre, presque à pas lents,
heureux d’enfin pouvoir commencer à jouer avec le cafard
effrayé. L’odeur de la peur qu’il répandait
derrière lui emplissait le museau d’une manière
exquise. Ce dernier regardait en tous sens, cherchant avec la force
du désespoir un endroit où se cacher. Mais rien ne
venait, il n’y avait qu’arbres, hauts avec de larges
troncs mais ô combien fragiles face à l’imposant
démon ! Il lui semblait qu’il tournait en rond dans
cette sombre forêt, comme si ses pas étaient guidés,
non pas par son cerveau mais par celui de la bête qui le
suivait lentement. Sa fuite fut coupée par une falaise se
dressant devant lui, il n’eut d’autre choix que d’en
suivre le contour, ne pouvant perdre de temps à l’escalader.
Soudain, ses yeux se posèrent sur une haute et large fissure
zébrant la paroi rocheuse vers laquelle il se dirigea au plus
vite et s’y glissa, le plus profondément possible. En la
parcourant, il constata qu’elle était beaucoup plus
profonde qu’il ne l’avait d’abord cru et poussa un
soupir de soulagement.
Puis, quelque chose masqua la lumière
qui provenait de l’entrée de sa cachette. La forme
impressionnante du démon se trouvait devant l’ouverture,
bloquant les rayons du soleil qui ne lui parvenaient plus.
Il
le vit insérer une patte dans la fente et la glisser tout du
long, allant jusqu’à le frôler. Dans les yeux de
l’animal brillait une lueur sadique qui le fit frissonner. A
chaque aller-retour du membre griffu, l’anxiété
se faisait plus présente sur le visage de l’Ambu,
tordant ses traits en une grimace amère. Les mouvements du
Renard se faisaient de plus en plus rapides, semblant à chaque
seconde plus frustrés que la précédente. Jusqu’à
ce qu’il ne perde patience et s’enrage. Un long hurlement
bestial déchira les tympans du ninja juste avant qu’une
flamboyante lumière rouge ne vienne frapper sa cornée,
l’aveuglant totalement. Une violente explosion retentit
ensuite. Et toute la montagne se mit à trembler.
Allait-elle
s’effondrer, l’écrasant de ses lourds débris,
brisant ses os et écrabouillant ses entrailles, le tuant sur
le coup ? Aurait-il droit à une mort plus douce que celle de
mourir entre les mâchoires du Yohko ?
Puis,
soudainement, il n’y eut plus rien autour de lui. Plus de
fissure, plus de montagne, plus de roche dure pour le protéger.
Rien d’autre que le Yohko, son aveuglante lumière rouge…
et son aura.
Opressante.
Suffocante.
Il tomba à
genoux. Le pouvoir de Kyuubi le plaquait à terre, s’insinuant
dans son cerveau, le contraignant à ne pas bouger alors même
qu’il voyait l’imposant Renard s’avancer vers lui,
pas à pas. Il ne trouvait même plus la force de ne
serait-ce qu’essayer de penser à se battre, à
contre-attaquer.
Et les souvenirs revinrent.
Toujours
les mêmes. Ces cauchemars… Ce sang, ce carnage…
Il se prit la tête entre les mains en poussant un gémissement
désespéré, essayant de repousser au loin ces
pensées qui le torturaient. Mais cela ne servait à
rien, son esprit était déjà englué de ces
images de combat, de meurtre, de mort.
Il se roula en boule à
terre, sa tête encerclée de ses mains, ses ongles
griffant ses tempes comme y extraire ses pensées. Il ne
faisait même plus attention au Renard juste à côté
de lui, qui le dominait de sa grandeur et le regardait se débattre
contre son propre cerveau avec un sourire méprisant sur les
babines.
Bientôt. Bientôt son regard sera vide de
cette lueur de défi si agaçante. Bientôt, il ne
sera plus qu’une carcasse vide. Bientôt sa proie sera
brisée comme il le voulait…
A
SUIVRE…
Naruto : 7 mois pour écrire ça
??? Oo
Babel : regarde au loin et sifflote
Vy :
Pas ma faute… regard vers Babel
Babel :
Insinuerais-tu que c’est la mienne !?! è.é
Vy
: Je n’ai pas dit ça…
Babel : C’est
pas ma faute si on s’est pas vu pendant les vacances, que nos
ordis respectifs ont joués leurs malins et que les partiels et
autres contrôles se sont ajoutés à la liste des
problèmes !!!
Vy : … C’est vrai…
Babel
: se tourne vers les lecteurs et se penche respectueusement
Nous sommes vraiment désolées du temps que nous avons
mis à écrire ce chapitre.
Vy : …
Sasuke
: En plus, il ne s’est pas passé grand-chose dans ce
chapitre…
Babel : Toi, t’es mort, alors qu’est-ce
que tu fous là !?!
Sasuke : Tu crois quand même
pas que j’allais rester dans la flaque de ketchup là
bas.
Babel : v.v Sasuke, tu gâches tous les effets
dramatiques là…
Sasuke : Mais après, ça
sèche et ça colle et c’est une vraie merde à
nettoyer sur les vêtements !!!
Vy : Si on te dit de
rester la journée entière dans une flaque de ketchup,
tu restes la journée entière dans une flaque de
ketchup, okay !!!!
regard-de-la-mort-qui-tue-même-les-morts-vivants
Sasuke
: frissonne de peur Okay, okay, j’y retourne…
Vy
: sourire triomphant
Babel : regard vers Vy Y’a
pas, je préfère être ton alliée que ton
ennemie…
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