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Bishônens Basket 7 21/10/2005 - Lu 556 fois
Yaoï, cassage de Tohru


Bishônen Basket
Une Corbeille de Bô Mecs

Auteur : Kitsune
Adresse : a.kitsune@wanadoo.fr
Base: Fruits Basket
Genre: Yaoi
Disclaimer : les persos de Fruits Basket appartiennent à Natsuki Takaya et Cie. Tous les étrangers sont à moi!!
Note: ...ce chapitre a failli virer au gore…Quand je dis qu'avec ce titre on peut vraiment faire n'importe quoi!


Chapitre 7

Le petit groupe fit un bout de chemin ensemble, puis, à un croisement, certains se séparèrent de leurs camarades. Nat' continua encore un peu avec Tohru et Yuki. Puis, à une nouvelle intersection, elle les quitta, prenant l'embranchement opposé au leur.
Yuki la regarda s'éloigner, quelque peu surpris.

-Tohru...
-Oui?
-Cette rue...C'est pas celle contre laquelle les Allemands nous ont mis en garde?

Elle regarda un peu plus attentivement.

-Et bien...
-EXACTEMENT!!!! S'exclama une voix.

Yuki soupira, soudainement très fatigué. La voix venait d'en haut. Ou plus précisément, du haut du mur qui longeait le trottoir.

-Pitié...Pas EUX! Gémit-il.
-Bah quoi mon mignon? S'amusa un des Allemands. On ne fait que te répondre!
-Justement, c'est pas à vous que je parlais.
-Roooh! Eh les gars! Faites gaffe, y va vous mordre! S'exclama un garçon.
-La ferme Sebastian! S'écria Franziska, toujours là.

Tout à coup, elle tendit le cou pour regarder vers la "ruelle interdite".

-Regardez! Ils reviennent!! S'exclama-t-elle en pointant du doigt.

Yuki et Tohru regardèrent dans la direction qu'elle indiquait, et virent un nouveau groupe d'étrangers arriver. Etrangement, certains étaient soutenus par leurs camarades, semblant avoir du mal à tenir debout. L'équipe du mur descendit aussitôt, afin de les aider et demanda ce qui s'était passé.
Un des blessé essuya un filet de sang qui lui coulait du coin des lèvres, et grimaça.

-[Ils sont super forts], grogna-t-il.
-[Aussi bien les garçons que les filles], ajouta un autre, à peu près dans le même état que son ami.
-[Putain, les gars, j'ai envie de gerber...]gémit un troisième en s'appuyant contre le mur.

Les deux Japonais ne comprenaient absolument rien à ce qu'ils disaient, mais devinèrent un peu la dernière phrase en voyant la manière dont les deux groupes fixaient le dernier garçon.

-[On s'est fait avoir], continua l'un d'eux. [Y'avait une fille super bien...Pas l'air méchante du tout, au contraire. Et on l'a un peu embêtée...On aurait jamais dû!]
-[J'y retournerais jamais!] ajouta un autre.

Franziska se tourna vers Yuki et Tohru, leur sourit, et excusa ses "crétins d'amis" pour les avoir agacés l'autre fois.

* *
*


-C'EST NOUS!!!

Ils entrèrent dans le salon, surpris par le silence qui régnait dans la maison. Yuki trouva son frère, assis sur une chaise, à la table du salon, apparemment occupé. Il s'approcha. Ayame ne l'avait toujours pas remarqué, ni entendu, et continuait.
La Souris se plaça derrière lui, et jeta un coup d'œil par-dessus l'épaule du jeune homme. Celui-ci feuilletait un album empli de photographie, absorbé dans la contemplation des visages. L'un d'eu revenait très souvent, et c'était limite s'il n'y avait pas que lui. Un moment, Yuki se demanda pourquoi son frère caressait du bout des doigts l'image représentant leur médecin de famille.
Soudain, Ayame s'immobilisa, comme pétrifié, et releva la tête. Il se retourna brusquement, fermant l'album dans le même mouvement, et fixa Yuki comme si celui-ci avait fait quelque chose d'impardonnable.
Yuki, quant à lui n'avait jamais vu le Serpent ainsi, avec cet air aussi effrayé, les yeux complètement écarquillés.

-Yu...Yuki?! Demanda-t-il, peu sûr de lui.

Avec un peu de chance, ce serait juste une hallucination.

-Qu'est-ce qui t'arrive? répondit la Souris. T'es bizarre.

Ayame essaya de se redonner contenance, tout en essayant de cacher l'album dans son dos. Mais ses mains tremblaient, et ce n'était pas vraiment très simple à faire.

-Euh...Tu...Tu es déjà rentré?
-Idiot, il est six heure!

Ayame regarda la grande horloge. Déjà six heures? Il n'avait pas vu le temps passer...
Shiguré l'avait laissé tranquille tout l'après-midi, obligé d'écrire quelques pages de son manuscrit, à cause de son attachée d'édition qui avait failli se suicider de nouveau. "C'est un mal pour un bien", avait déclaré Shiguré en s'enfermant dans son bureau, feignant un air las.
Ce fut Yuki qui le sortit de ses pensées.

-C'est quoi cet album? Demanda-t-il.

Ayame pâlit, raffermissant inconsciemment sa prise sur l'objet en question.

-Ri...Rien du tout! C'est juste...Quelques photos...C'est tout! Bafouilla-t-il.

Il repoussa son jeune frère, et partit en courant, serrant l'album contre lui. De longues mèches s'échappaient de sa natte. Il n'avait pas vu que l'élastique s'était cassé.
Il ouvrit précipitamment la porte de la chambre qu'il partageait avec Shiguré, et la referma à clé derrière lui. Il regarda la couverture de cuir de l'album photo qu'il tenait dans ses mains. Il ne savait plus ce qu'il devait faire à présent. Il devrait s'expliquer avec Yuki, celui voudrait certainement savoir pourquoi il avait réagi aussi bizarrement. De plus, il l'avait vu avec ces photo et, visiblement, au moment où il regardait celle d'Hatori.
"Mais qu'est-ce que je vais faire?"
Sans trop savoir pourquoi, il prit brusquement l'album d'une main et le lança avec force contre le mur d'en face. Puis, il se jeta presque dans la petite salle de bain communicant dans la chambre, alluma la douche au niveau le plus froid, et laissa longtemps l'eau couler au-dessus de sa tête.
L'eau glissa le long des mèches, coulant dans le reste de la natte, en défaisant les mèches qui étaient encore "nouées" entre elles. La masse d'eau commençait peu à peu à gagner entièrement son visage. Les yeux...Le nez...La bouche...
Soudain, l'eau cessa. Il releva la tête, et rencontra le regard déçu de l'autre homme. Celui-ci avait la main posée sur le robinet. C'était lui qui l'avait éteint.
Prenant sur lui, Ayame se fendit d'un grand sourire joyeux.

-Coucou Shiguré! 'Fais chaud aujourd'hui, hein? Fit-il.

Il savait pourtant que ça ne marcherait pas, mais espérait quand même que le Chien le laisserait tranquille.
Shiguré se baissa à son niveau et, doucement, lui fit lâcher le pommeau de la douche, lequel tomba sur le sol avec un bruit sourd.

-Aya...Je te l'ai déjà dit la dernière fois...

Shiguré lui attrapa doucement le poignet.

-Je ne veux plus que tu fasses ça...
-Mais je...
-J'EN AI MARRE!!! TU PEUX AU MOINS COMPRENDRE CA, AYA!!!

Ayame fixa le visage en colère de l'homme. Celui-ci se calma aussitôt qu'il vit l'expression apeurée du Serpent. Il prit doucement l'homme dans ses bras, le serrant contre lui, comme s'il avait peur qu'il ne disparaisse.

-Excuse-moi, Aya...murmura-t-il. Mais la dernière fois...J'ai eu tellement peur pour toi...Et dire que s'il n'y avait pas eu Hatori, tu ne serais peut-être plus là...

Il sentit Ayame tressaillir vers la fin de sa phrase. Il n'aurait peut-être pas dû évoquer le nom du Dragon. Le jeune homme à la natte se serra un peu plus contre Shiguré, et enfouit son visage dans le cou de celui-ci. Le Chien tenait toujours son poignet entre ses doigts, caressant un point précis, une petite cicatrice, fine et pourtant trop marquée à son goût. Il soupira au souvenir de ce jour-là. Ils avaient retrouvé le Serpent dans sa chambre, allongé sur son lit, son poignet ouvert qui pendait au dessus du sol, où s'était formée une large flaque rouge. Et Ayame qui avait les yeux fermés, comme s'il dormait, avec autour de lui une tranquillité, un calme effrayant. En voyant cela, alors qu'elle venait jouer avec son "tonton Yaya", une petite fille s'était mise à pleurer, faisant aussitôt accourir sa nourrice. Celle-ci avait alors poussé un grand cri, alertant les habitants de la résidence des Soma. Tout cela s'était passé plusieurs années auparavant, mais personne n'avait jamais su ce qui lui avait pris.

-Ne refais plus ça, répéta-t-il doucement.

Shiguré berçait le Serpent, celui-ci tremblant contre lui.

-Tu as froid? Demanda-t-il.
-...Un peu...
-C'est normal.

Shiguré se releva, prit Ayame dans ses bras, et le transporta jusqu'au lit dans lequel il le déposa. Il alla rapidement chercher une serviette, se plaça derrière lui, puis lui frotta énergiquement le crâne avec la serviette, jusqu'à ce qu'il se mette à râler. Ce qui ne tarda pas trop.

-Aïe! Mais...Shiguré! Arrête! Ayayaïe! Stop!

Deux bras l'entourèrent, et Shiguré posa sa tête sur l'épaule du Serpent.

-Je te préfère comme ça, tu sais...murmura-t-il.

Le souffle de l'homme lui chatouillait le cou.

-Reste ici, tu as besoin de calme. J'irai dormir dans le canapé cette nuit.
-Mais...
-Nan! Tu fais ce que je te dis, pour une fois! ...Et pas de bêtise, d'accord? ajouta-t-il doucement.

Shiguré le lâcha, et quitta la pièce. C'est alors qu'Ayame s'en rendit compte: la serrure de la porte était brisée. Il ne s'était pas demandé comment Shiguré avait pu entrer, ayant oublié qu'il avait fermé la porte à clé...


A suivre


Kit': Finish!!
Aya: Shiguré, console-mouaaaaa!!
Shiguré: o_o" tu fais peur, kit'...
Kit': à quel niveau?
Shiguré: rappelle-moi QUAND tu as fini le chapitre 6...
Kit': cet aprèm', au alentour de six heures. Ou pas loin ^^
Shiguré: et il est?
Kit': huit heures. Pourquoi?
Shiguré: Je vais même pas te le dire...
Kyo: depuis qu'elle a retrouvé 91% de son inspiration, on morfle de plus en plus vite!
Kit': record! QUATRE chapitre en QUATRE jours!!! Avec deux dans le même après-midi ^^ contente me ^____^

Auteur : Kitsune Suyoki infos sur l'auteur contactez l'auteur le site de l'auteur
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