Bishônen Basket
Une Corbeille de Bô Mecs
Auteur : Kitsune
Adresse : a.kitsune@wanadoo.fr
Base: Fruits Basket
Genre: Yaoi
Disclaimer : les persos de Fruits Basket appartiennent à Natsuki
Takaya et Cie.
Chapitre 6
Le réveil sonnait de puis longtemps déjà. Trop longtemps
à son goût. Et surtout...BEAUCOUP TROP FORT!!!
Au bout d'une dizaine de minutes passées pendant lesquelles il était
resté immobile, la sonnerie l'agaçant de plus en plus, il remua
un genoux, tout doucement. Pas de geste brusque. Calme. Et on attend un peu
avant de tuer le réveil qui va bientôt regretter d'avoir ouvert
sa trop grande gueule.
Puis, il bougea la main, lentement. D'abord les doigts. Ca craque. Puis, il
serra le poing, remuant le poignet, toujours aussi lentement. Et il plia le
coude. Son avant-bras dégagea son visage qu'il protégeait depuis
maintenant un quart d'heure. Cinq minutes venaient de passer, uniquement pour
remuer deux de ses membres. Il ouvrit les yeux, et les referma aussitôt.
La veille, il avait oublié de fermer les volets. Et il venait de s'en
souvenir, tout simplement grâce au soleil qui inondait la chambre.
Et le réveil sonnait toujours. De plus en plus fort.
"S'il vous plait mon Dieu, laissez-moi dormir..."
On attend ou on étripe l'horreur de la technologie moderne maintenant?
Il leva le poing, menaçant, bien qu'encore complètement endormi,
et...
BLAM!!
-YUUUUKIIIIIIII!!! DEEEBOOOUUUUT!!! Tu vas être en retard à l'école!
T'as oublié que c'est aujourd'hui la rentrée, ou quoi? ...Bah?
Ca va pas?
Shiguré regarda son petit cousin paralysé, les cheveux dressés
sur son crâne, dans une expression figé.
Yuki tourna lentement la tête vers le Chien, qui se demanda s'il ne devait
pas commencer à avoir peur pour son matricule. Un réveil de ce
genre-là n'était jamais conseillé pour un cardiaque. Imaginez
un abruti fou ayant perdu tous ses neurones, qui a réussi Dieu seul sait
comment à s'échapper de l'asile, entrer comme un malade dans votre
chambre en claquant la porte comme c'est pas permis, et gueuler comme un veau
pour vous réveiller. Y'a pas meilleur pour bien commencer la journée.
...Finalement, le réveil attendra, y'a mieux pour le moment.
* *
*
Yuki sortit de la salle de bain, en se frottant encore les yeux. Dieu que s'était
dur de se réveiller! Et dire qu'il allait devoir faire ça TOUS
les matins de la semaine...
Un instant, il se prit à envier Kyo, interdit d'aller à l'école
et où que ce soit jusqu'à sa guérison. Mais en attendant,
le Chat allait devoir rattraper les devoirs qu'il lui récupèrerait.
Il descendit à la cuisine, rejoignant Tohru et Shiguré qui déjeunaient.
La jeune fille parlait avec l'écrivain de tout et de rien.
-Monsieur Shiguré, qu'est-ce que vous avez fait pour vous retrouver
avec toutes ces blessures? Ce matin, vous n'en aviez pas, avant de remonter
Yuki passa derrière le Chien, qui avait trois bosses sur le crâne,
un coquard à l'il gauche, et évitait de bouger le plus possible
les doigts de sa main gauche.
-Et bien, en fait, commença-t-il, ce matin, lorsque tu m'as vu, je montais
réveiller Yuki...Ca m'a tué...acheva-t-il d'un air affligé.
Elle sourit, habituée à ce genre de chose, tandis que Yuki s'endormait
complètement sur sa chaise. Shiguré lui enleva son bol de céréales
avant qu'un malheur ne lui arrive. La Souris put ainsi poser sa tête sur
la table pour se rendormir. Et ce fut encore Shiguré qui dut le réveiller.
A présent totalement réveillé, il sortit de nouveau de
la salle de bain, après s'être passé la tête sous
l'eau froide pour se mettre les idées en place. Il regarda sa montre.
Juste dans les temps.
-Shiguré! Appela-t-il en voyant son cousin qui passait.
-Moui?
-Ayame dort encore?
-Voui! Il est fatigué ^______^.
"Sans blague? J'me doutais bien que ce n'était pas les voisins qui
faisaient tout ce boucan
"
-Il ne va pas travailler, aujourd'hui?
-Il a pris sa semaine.
"Pitié...Tout, mais pas ça! Il va donc falloir qu'on se le
coltine toute la semaine?! L'avantage quand il travaille, c'est qu'il finit
plus tard que nous et qu'on a trois heures de répit!"
-Et...Euh...Kyo?
-Quoi Kyo?
-Il dort?
-Sans doute. Le problème, c'est qu'il bouge en dormant, et ça
lui fait mal.
-J'imagine...
Yuki prit congé de Shiguré, et se rendit dans le hall d'entrée.
-Tohru! Dépêche-toi! S'exclama-t-il en posant la main sur la poignée
de la porte.
-J'arrive!
Ils partirent, retrouvant le chemin du lycée. Sur le trajet, ils croisèrent
de nombreuses troupes dont les membres, âgés d'environ quinze à
dix-huit ans, leurs étaient complètement inconnus, et pour cause:
aucun ne semblait être originaire du Japon, mais plutôt d'Europe.
Et pour nombre d'entre eux, l'uniforme qu'ils portaient, en revanche, leur était
parfaitement connu : c'était celui de leur établissement, et les
pour les autres, celui d'un lycée proche du leur. Toutes ces différentes
nationalités n'étaient pas, ou très difficilement, reconnaissables,
sinon par l'accent des étrangers. Et là encore, beaucoup avaient
le même. Seule leur façon de se comporter pouvait éventuellement
les différencier les uns des autres.
Ils arrivèrent enfin à leur établissement. Dans un coin,
le Fan-Club du Prince Yuki commençait déjà à les
surveiller. Dans la cour, ils cherchèrent le panneau indiquant leur classe,
et ils eurent du mal s'en approcher, en raison de l'attroupement qui s'était
formé autour. Alors qu'il avaient réussi, une grande masse blonde
se jeta comme une furie sur Tohru.
-Tohruuuuu!! S'exclama-t-elle. On est dans la même classe!!
-Uoh? C'est vraaaiiiiii?!! C'est génial!!!
Et toutes deux de s'extasier sous les regards blasés d'Hanajima et Yuki.
Tous les deux se regardèrent.
-Salut Yuki, dit-elle.
-'Lut.
Elle regarda autour d'eux. La large cour était bondée, les arrivants
avaient du mal à se frayer un chemin jusqu'au panneau.
-Il y a beaucoup d'étrangers, cette année, remarqua-t-elle. Et
leurs ondes ne sont pas toutes positives. C'est embêtant, il va falloir
redoubler de vigilance. De plus, ils ont l'air d'occuper à peu près
le quart de l'école, c'est incroyable comme ils sont nombreux!
-Ouais...Mais comme tu l'as dit pour leurs..."Ondes", ils ne sont
pas tous très fréquentables, rappela Yuki.
-Aurais-tu fait une mauvaise rencontre?
-...Hier. On se baladait, avec Tohru, et on est tombé sur un groupe d'Allemands.
-Avec Tohru?...Qu'est-ce qu'ils vous ont fait?
-Bof, rien de spécial. Mais leur comportement...
-C'est une autre culture.
-J'veux bien, mais ils étaient à peu près du même
niveau que Shiguré, sans les sous-entendus.
-Sans les sous-entendus? C'est-à-dire?
-Ils le disaient directement.
-...Aïe...Et c'était des Allemands, dis-tu?
-Oui...
-Et bien...Ce qu'il y a, c'est que tu as eu de la chance de tomber sur eux.
Ils sont assez soft. Y'a bien pire.
-C'est ce qu'ils ont dit en nous montrant une rue. Ils ont ajouté que
s'ils ne nous avaient pas arrêtés, on aurait pu y avoir droit,
parce qu'on allait justement dans ce coin-là. Et donc?
-Quoi "et donc"? demanda Hanajima.
-C'est qui, les pires? répéta Yuki.
Elle réfléchit un moment.
-...Je me rappelle plus...
-Génial.
Elle secoua la tête.
-Mais par contre, eux, ce sont bien les pires qui soient! Pervers, obsédés
comme pas deux, dragueurs, et pour le reste de la description, il n'existe aucun
mot pour eux!
"C'est ce que nous a dit l'Allemands d'hier..." se rappela Yuki.
-Et il y a pire, ajouta-t-elle.
-Ah?
-La majorité sont indécelables! Ils arborent des personnalités
angéliques, timides, et tout dans ce style-là! Ce sont les champions
pour tromper leur entourage sur leurs intentions et leur état d'esprit.
Hanajima scruta de nouveau la cour du regard, dévisageant chaque nouvel
élève qu'elle voyait.
-En tout cas, leurs ondes ne me trompent pas : parmi tous ces étrangers,
ce sont eux qui sont arrivés en force, dit-elle.
Yuki ne prêtait plus aucune attention à ce qu'elle disait, occupé
à chercher dans quelle classe il se trouvait.
-Et meeeeerde-euuuh! Grogna-t-il.
-Qu'y a-t-il? Demanda Tohru en s'approchant.
-Kyo est dans la même classe que nous...
-Mais c'est super! S'exclama-t-elle joyeusement.
Elle se calma aussitôt qu'elle vit la tête d'enterrement qu'il
faisait, et se mit à bredouiller.
-Euh...Enfin...Je veux dire...
-Te casse pas la tête pour ça, va! Soupira-t-il.
La sonnerie retentit, rappelant vaguement à Yuki celle qui l'avait tant
fait ch*** le matin même.
Ils pénétrèrent [1] dans le bâtiment scolaire, cherchèrent
leur salle et entrèrent. Ils trouvèrent quatre places dans le
fond, ce qui leur permettait de rester tous ensembles. Quant à Kyo, il
n'avait qu'à être là, comme le leur fit obligeamment remarquer
Arisa.
A côté d'eux, un groupe d'étrangers discutaient entre eux,
joyeusement, dans leur langue. Et tout près, une jeune fille, européenne
aussi, était complètement isolée des autres.
-Elle a l'air de s'ennuyer, fit remarquer Arisa nonchalamment.
-Et si on lui demandait de venir avec nous? Demanda Tohru en souriant, visiblement
enjouée à la perspective d'avoir une nouvelle amie.
Arisa lui jeta un regard en coin.
-Mais y'a peut-être une raison pour laquelle elle est toute seule, non?
Dit-elle.
Tohru eut immédiatement l'air dépité, faisant aussitôt
fondre la yankee.
-Mais j'ai peut-être tort, aussi, ajouta-t-elle. Si ça se trouve,
c'est qu'elle ne connaît personne de son pays. Allez, va donc lui demander.
Ravie, Tohru se leva, et s'approcha de la nouvelle en question. Celle-ci eut
d'abord l'air étonné, puis un grand sourire illumina son visage,
et elle hocha la tête en signe d'acceptation. Elle attrapa ses affaires
et les rejoignit à une table qu'Arisa avait déplacée pour
la mettre avec eux.
La jeune fille était d'un taille assez moyenne, presque petite, mais
armée d'une très importante poitrine pour son âge, ainsi
que d'une bonne paire de fesses, et d'une taille marquée par l'ensemble.
Ses cheveux courts et mordorés étaient retenus au niveau de la
frange trop longue par une petite barrette, découvrant deux grands yeux
bleux-gris qui exprimaient un mélange incertain de timidité et
de provocation réprimée.
Arisa sourit en voyant cela, tandis qu'alors que l'européenne s'approchait,
Hanajima commençait à froncer les sourcils, visiblement mécontente.
-Hana? Demanda Arisa. Qu'est-ce qui t'arrive?
La lycéenne se pencha vers la voyou pour éviter que les autres
ne l'entendent, surtout la nouvelle.
-Ses ondes, murmura-t-elle, sont exactement celles des habitants du pays dont
je parlais à Yuki ce matin.
-Euh...Je vous ai vaguement entendu parler...C'était quoi?
-...Je t'expliquerai.
Arisa regarda la jeune fille qui venait de s'asseoir.
-Salut! Dit-elle. T'es nouvelle, c'est ça?
-O...Oui, bredouilla la nouvelle en baissant légèrement la tête.
-...T'es timide? S'étonna Arisa.
-Un peu...
Yuki la regarda, puis prit la parole.
-Comment t'appelles-tu? Demanda-t-il doucement.
Mieux valait éviter de paraître comme une grosse brute dès
le début, surtout si elle était toujours comme ça, à
avoir l'air apeuré par tous ceux qui lui parlaient.
-...Nat'...répondit-elle.
-'Connais pas, fit Arisa.
-C'est d'où? demanda Hanajima.
La jeune fille rougit un peu, gênée.
-En fait...C'est le diminutif de Natacha...Alors comme je n'aime pas mon prénom,
je...Je l'utilise comme tel...
Elle les fixa tour à tour, indécise, attendant leur réaction,
puis déglutit en voyant la manière dont ils la regardaient.
-Désolée! Ce...C'est un peu idiot, c'est ça?
-Pas du tout! S'exclama Tohru en se levant précipitamment.
Au passage, elle heurta sa chaise, qui tomba par terre.
-C'est ton droit de ne pas aimer ton prénom, ajouta Arisa.
-Et c'est toi qui décide, Nat', termina Yuki.
Et il sourit, achevant la pauvre fille qui ne savait pas trop où se
cacher.
Soudain, Tohru se leva de nouveau, d'un air catastrophé.
-Ah! Nat'! Tu es toute blanche! Ca ne va pas?!
-Hein? Ah! Si, si! T'inquiète pas, c'est normal...
Elle hésita un peu.
-Merci de m'avoir...Proposé de venir avec vous...dit-elle.
Arisa lui donna une grande tape amicale dans le dos, digne d'un gorille.
-Bah! C'est normal, voyons! S'exclama-t-elle joyeusement.
Au passage, elle lança un regard un peu assassin à Hanajima,
signifiant quelque chose comme "tu t'es trompée sur toute la ligne,
elle n'est pas dangereuse".
Nat' secoua la tête.
-Tout le monde ne dit pas ça! Répliqua-t-elle brusquement.
Aussi surprise que les autres, elle les regarda, puis baissa de nouveau la
tête, rouge comme une pivoine.
-Dé...Désolée!
Hanajima reprit la parole.
-Alors? D'où tu viens?
Nat' chercha ses mots un petit moment, n'étant pas Japonaise.
-Euh
Ils furent interrompus par l'arrivée de leur professeur principal. Il
s'assit à son bureau, et commença l'appel. A la fin, Yuki, Tohru,
Arisa et Hanajima se rendirent compte qu'ils étaient dans la classe la
plus remplie par les étrangers, avec seulement dix Japonais, pour dix-neuf
étrangers...
A suivre
Kit': Yaaaaah!!!
Shiguré: Déjà?!!
Kit': Vouiiii!!
Yuki * ironique*: mais le peu de longueur compense le peu de temps que tu y
mets.
BLAM!!
Yuki: +_+
Kit': Non mais!
Kyo: t'es bien susceptible, t'as tes ragnagnas?
Kit':... o_o"
BLAM!!
Kyo & Shiguré: +_+
Haru: pourquoi Shiguré? Il a rien fait!
Kit: je prends mes précautions, avec lui on sait jamais ce qu'il peut
dire.
[1] J'ai un problème avec ce verbe : j'hésite toujours à
l'écrire, ou même à le lire, passk'à chaque fois,
j'ai l'impression d'écrire/lire un lemon ^^o (c'est grave docteur?)